









Chers amis,
Depuis quelques jours l’opposition fait circuler et distribue en ville des copies d’un article de presse paru sur internet.
Le 15 août dernier, lors des cérémonies de commémoration du débarquement de Provence, un journaliste prétendant être accrédité par la préfecture du Var, a eu une attitude sur la forme et sur le fond, totalement inadmissible.
Cet incident a causé une vive prise à partie entre cette personne, le délégué militaire du Var, chargé de l’organisation officielle de cette cérémonie, et moi même.
Le lendemain, il faisait diffuser sur le net l’article aujourd’hui récupéré et instrumentalisé par le leader de l’opposition municipale.
Pour vous faire une idée précise de la position de ce journaliste, vous pourrez lire son article en cliquant sur le lien suivant :
J’ai immédiatement écrit au préfet et ai adressé à cet organe de presse un droit de réponse que je tiens également à porter à votre connaissance aujourd’hui pour que vous ayez l’entière lumière sur cette affaire que certains, toujours aussi bien intentionnés, tentent à Cavalaire de faire monter en épingle.
Je vous invite à la diffuser largement à vos amis et connaissances, pour tout simplement rétablir la vérité.
Je vous en remercie vivement.
Très amicalement.
Annick NAPOLEON
Cavalaire, le 24 août 2012
A l’attention du Rédacteur en Chef
de « La Lettre Economique et Politique PACA »
Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, encadrant le droit d’accès et de rectification aux informations, je vous prie de bien vouloir trouver ci-joint mon droit de réponse à insérer dans votre lettre.
Je vous demanderai de bien vouloir le positionner à la même hauteur que celui où figurait votre article sur la manifestation du 15 août à Cavalaire-sur-Mer.
DROIT DE REPONSE
La presse accréditée, « professionnelle et polie » sera toujours la bienvenue
à Cavalaire-sur-Mer !
En réponse à l’article de la Newsletter du 15 août 2012, 7 :51 pm, intitulé « La Presse accrédité n’est pas la bienvenue à Cavalaire », et en tant que Maire de Cavalaire-sur-Mer, je tiens à apporter les précisions suivantes.
Je suis particulièrement étonnée du ton et de l’agressivité de Monsieur Gilles CARVOYEUR, signataire de l’article.
Je regrette profondément que cette personne n’ait pas mieux circonstanciée les faits à l’origine de l’échange que j’ai pu avoir avec elle, mais également avec le Délégué Militaire Départemental du Var, autorité représentant le Préfet et responsable de la tenue de cette manifestation, qui n’était informé ni du nom, ni de la présence de cette personne. Je regrette également que Monsieur CARVOYEUR n’ait pas voulu évoquer son propre comportement quand le Délégué Militaire l’a interrogé.
Sur le principe et sur la forme, le ton employé par Monsieur Gilles CARVOYEUR est donc à la fois déplacé mais aussi emprunt d’inexactitudes et d’erreurs.
Ainsi, à partir d’un simple incident non relaté avec précision et présentant de nombreuses omissions sur son attitude et ses propos, Monsieur CARVOYEUR se livre à une diatribe qui relève finalement du verbiage. Evoquant pêle-mêle l’Empereur NAPOLEON 1er, sa légende dorée et noire, il tente laborieusement de faire le lien entre dictature et la personne du Maire de Cavalaire-sur-Mer.
Ses conclusions relatives aux échéances municipales de 2014, à sa politique « urbanistique », sont de toutes évidences déplacées, dans un support de presse digne de ce nom.
Cela ne porterait pas à conséquence particulière, s’il ne s’en prenait pas en plus directement à « l’Armée Française et à la Gendarmerie » qui, selon lui, « doivent aussi rester à leur place ».
Non content de son attitude irrespectueuse lors de la cérémonie, Monsieur CARVOYEUR entend aujourd’hui, par voie médiatique, se faire le héraut de sa propre cause et le vengeur d’un « amour propre » injurié.
L’humeur du moment, l’orgueil et l’estime de soi doivent expliquer le comportement de Monsieur CARVOYEUR, le 15 août dernier.
Ce n’est pas la presse et la noble profession de journaliste qui sortent grandies par la posture prise par ce journaliste, qui dit avoir sa carte de presse et lettre d’accréditation sans évidemment vouloir les produire quand cela lui est demandé.
Il faut considérer que ce type d’attitude proprement non professionnelle est aux antipodes de l’éthique d’un métier indispensable aux démocraties. Je tiens à préciser ici que cet article a immédiatement été transmis au leader de mon opposition municipale, qui l’a fait instantanément diffuser sur son site. De plus, des photocopies en ont été faites et distribuées sur la commune de Cavalaire. Monsieur CARVOYEUR n’a pas pris la peine de m’interroger sur Cavalaire, alors qu’il parle longuement de la vie politique locale. Très clairement il prête la main et n’a d’oreille que pour cette opposition. Il devrait pourtant savoir que « produire à charge » ne peut pas être la définition d’un journaliste digne de ce nom.
L’a priori, notamment politique, dont tout le monde a parfaitement conscience, le parti pris, l’impartialité, la défense de situations et intérêts personnels ou de groupe expliquent ici, comme en de très nombreuses autres occasions, l’acidité d’une plume qui n’a comme qualité que d’être tenue par une personne titulaire d’une carte officielle de journaliste.
Je tiens ici à conclure en indiquant qu’il m’a paru éminemment nécessaire de faire savoir aux lecteurs de cette Newsletter, mais aussi aux autorités politiques et administratives de notre région, à quel point ce journaliste et ce média, dans cet article en particulier, se tiennent éloignés des règles et usages propres d’une profession infiniment respectable, qui a pour mission l’information objective, non partielle et non partiale des citoyens.
Annick NAPOLEON
Maire de Cavalaire-sur-mer
Conseillère Régionale
Provence Alpes Côte d’Azur