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Article publié le 07/03/2011
LES AMIS DU MAIRE, Annick NAPOLEON - LA REPONSE !

LES AMIS DU MAIRE, Annick NAPOLEON - LA REPONSE ! 

Un ami des « Amis du Maire, Annick NAPOLEON » vient de nous transmettre cette réponse au texte diffusé la semaine dernière à Cavalaire-sur-Mer sur l’Hôtel de Ville.  

Nous le publions ici intégralement à l’attention de tous les Cavalairois, en leur souhaitant une très bonne lecture.

 

José SEGOVIA

Président des Amis du Maire, Annick NAPOLEON

 

 

« DE L’ANALYSE* DU DERNIER (1)  TEXTE DU LEADER DE LA MINORITE MUNICIPALE (2). »

*Les chiffres à la fin de certains mots renvoient en fin de texte pour préciser, commenter et ajouter d’autres informations nécessaires selon nous, pour mieux comprendre ce dossier et les enjeux qui sont les siens.

Par où il est examiné avec le plus grand sérieux (3), la fort fondamentale question suivante (4) : « Comment « l’Esprit vient » aux élus de l’Opposition et tout spécialement à son chef de file et porte-parole ? »

A force de s’enferrer dans des positions moins que raisonnables (5), l’opposition municipale et son chef de file perdent peu à peu et tout à la fois, le sens de l’action et de l’à-propos politique.

Alors qu’il devrait proposer une « autre voie » pour un « autre Cavalaire ». Alors que celles et ceux qui ont pu voter pour lui, attendent justement de lui qu’il soutienne un « autre dessein », qu’il propose un « projet alternatif », une « réflexion différente », des contre-propositions novatrices, ambitieuses, le « chef de file » de l’opposition, par ailleurs « fils de chef de file » et entouré de « fils de déglingueurs de chef de file (6) », se contente malheureusement et dans une forme un peu bégayante, de dire à quel point les structures en béton de l’Hôtel de Ville sont « obsolètes », « vétustes » et menacent de danger le personnel communal.

La majorité discuterait avec un très grand plaisir les idées de M. L si elles étaient de fond et concrètement productives, car elles pourraient apporter positivement à la définition d’un avenir pour Cavalaire-sur-Mer (7).

Ce n’est malheureusement pas le cas et c’est là, nous nous en passerions, la cruelle démonstration de toute l’étroitesse du champ de vision politique du chef de file. Un des grands projets structurants de notre commune, attendu depuis des années, se résume à la seule qualité du ciment et à la seule solidité du béton. Certes, si aucune étude n’avait été faite sur ce point, le sujet serait important en termes de sécurité. Mais quand tout cela a été fait par les hommes de l’Art, mettre tout son « poids et son énergie politique » sur la qualité du béton, frise le ridicule sur un dossier qui intéresse avant tout la qualité du service public des Cavalairois. Nous, nous sommes parfaitement sereins. L’avenir donnera toute la clarté sur cette pseudo-mauvaise qualité des structures en béton (8).

Mais une fois encore, il faut aller au-delà des apparences et des premières impressions que ce piètre texte laisse à son lecteur. Et pour aller au-delà des apparences et un peu comme on mène une enquête, il faut partir des faits et de leur chronologie.

2008 - Elections municipales : M. L inscrit dans son programme la (seule) « rénovation des façades » de l’Hôtel de Ville au même endroit où il se trouve actuellement.

2008 - Elections municipales : l’équipe conduite par le maire actuel inscrit dans son programme la « rénovation-extension » (intérieure et extérieure) de l’Hôtel de Ville au même endroit où il se trouve actuellement.

2009 - Lancement du projet du nouvel Hôtel de Ville : M. L, leader de la minorité, participe à tous les travaux préparatoires. Il est membre du jury qui va pré-désigner le vainqueur du concours d’architecture. M. L ne fait aucune remarque sur les questions qu’il va soulever avec insistance 16 mois après (9).

2010 - L’opposition propose un contre-projet : M. L propose de construire un nouvel Hôtel de Ville entre la Salle des Fêtes et le Gymnase Henry Gros. Celui-ci serait « monté sur pilotis ». A ce moment, il n’évoque toujours pas le défaut de places de stationnement ou la qualité du béton dans les fondations. Il propose à la place de l’Hôtel de Ville actuel et par réaménagements intérieurs cette fois-ci, d’y construire des logements sociaux.

Fin 2010, début 2011 - L’opposition s’en prend au projet de la majorité municipale : alors qu’il a gardé un silence de circonstance pendant 16 mois – voire même officieusement considéré que le projet retenu était le meilleur des 3 projets présentés – M. L attaque sur le terrain de « l’insuffisance du nombre de photos dans le permis de construire » et sur « l’absence de places de stationnement » et sur la qualité du béton dans les fondations. Début février, il dépose un recours contre le projet et intente une action en référé pour suspendre immédiatement les travaux de l’Hôtel de Ville qui viennent de débuter. On note ici l’élément suivant fort important pour la suite : M. L n’évoque plus du tout (10) son contre-projet de nouvel Hôtel de Ville rue Pierre et Marie Curie et immeuble de logements sociaux.

Voilà pour les faits et leur enchaînement. Comme dirait Lénine, les « faits sont têtus » et il sera difficile de venir les contredire (11).

Quoi qu’il en soit (12), il nous faut en revenir au fondamental : « Comment « l’Esprit vient » aux élus de l’opposition et plus spécialement à son chef de file ? »

« La question est ardue.

Et celui qui s’y penche,

ou s’emmêle ou se tue

à vouloir trop comprendre

celui, qui de ses méninges, s’interroge :

mais où les ai-je donc fichues ? »

 

Pour démêler les fils, il faut avancer toujours comme celui qui enquête et qui fait le fin limier.

1ère constat-question : sur une affaire qui dure depuis 2008 et donc 36 mois et pour laquelle une personne aurait changé 3 fois d’avis, quel serait le qualificatif qui pourrait être employé vis-à-vis d’un tel comportement ? « Variable », « fluctuant », « incertain », « inconstant », « versatile », « instable », « indécis », « changeant », « irrésolu », « capricieux » ?

2ème constat-question : qu’est-ce qui pourrait expliquer qu’un élu de la République qui fait une promesse de campagne en 2008, l’oublie totalement en 2009 ? En d’autres termes, qu’est-ce qui le pousserait à avoir un comportement « variable », « fluctuant », « incertain », « inconstant », « versatile », « instable », « indécis », « changeant », « irrésolu », voire « capricieux » ? Là, le mystère se corse et s’épaissit. Est-ce sa nature qui explique l’irrépressible tendance à oublier ce sur quoi on s’est engagé ? Est-ce des facteurs extérieurs qui en seraient à l’origine ? Et si oui, quels pourraient-ils être ?

Alors, que dire ? Un comportement sous influence ou un comportement naturel ?

Ici, nous devons nous taire. D’autres pourraient aller très loin. Nous, nous considérons que nous sommes dans un état de droit. Et comme il est bien sûr éminemment respectable et que nous y sommes soumis, nous tairons ce que certains voudraient nous dire. Il est des infractions dans le Code Pénal qui pourraient venir qualifier ce que surtout nous ne voulons pas dire (13). Nous resterons donc ici parfaitement mesurés (14). Alors…

3ème constat-question : si M. L critique et attaque le projet sur la base des fondations en béton qui seraient, selon lui, fragiles, qu’advient-il alors de son projet d’aménagement de l’Hôtel de Ville en logements sociaux ? Il le construirait sur des piliers fragiles ? Non. Non, que nenni. M. L est un cartésien. Il reprendrait toutes les fondations, évidemment, pour qu’elles soient bien fortes et bien solides (15). Et comme M. L est un cartésien intégriste, il s’empresserait aussitôt de construire tous les parkings (entre 20 et 30 en sous-sol et ce, pour ne pas empiéter sur le terrain de boules (16)) qu’il convient pour les habitants de cet immeuble social.

Mais alors dans un tel cas (c'est-à-dire un Hôtel de Ville neuf à coté du gymnase + un immeuble social neuf + 30 parkings souterrains + la reprise sur deux niveaux enterrés de toutes les fondations de l’entier bâtiment de l’Hôtel de Ville), combien couterait le projet de M. L (17) ?

5 à 6 millions pour la réhabilitation de l’Hôtel de Ville, compte tenu des frais de fondation et de construction des parkings, auxquels il faut ajouter les 4 à 5 millions (18) de celui construit sur la rue Pierre et Marie Curie.

L’enveloppe globale serait plutôt autour des 9 à 11 millions d’euros. Même si on enlève les recettes tirées de la vente des appartements, soit environ 3 millions maximum, le coût final de l’opération serait aux alentours de 6 à 8 millions d’euros. Soit 50 à 100% de plus que le projet actuel. Alors ?…... Oui, alors ? : « Comment « l’Esprit vient » au chef de file de l’opposition ?

Dernière question-constat : synthèse des synthèses.

1. M. L ne tient pas sa parole électorale.

2. M. L change 3 fois de position sur un même dossier dans un intervalle de temps d’à peine deux ans.

3. M. L garde le silence quand il faut parler et agir.

4. M. L parle quand il n’est plus temps d’agir.

5. M. L propose une opération qui coûtera à l’arrivée jusqu’à deux fois plus cher que le projet actuel.

 

De ces 5 cruels (19) mais manifestes constats, nous sommes au regret de constater et d’informer la population cavalairoise que malheureusement « l’Esprit ne vient pas » au leader de la minorité municipale. Cette attestation n’a pas vocation à produire de quelconques droits pour son titulaire.

 

Nous, rédacteurs de ce libellé, certifions ici avoir tout fait pour défendre en juste cause,

avoir également plaidé à charge et à décharge,

avoir pris en compte tous les avis entendus et glanés dans Cavalaire-sur-Mer

pour défendre par la plume et si cela était possible, M. L, élu de la République,

par ailleurs citoyen bien connu de la Bonne Ville de Cavalaire-sur-Mer

 

 

 

 

DAVID C. FAQUIN

Membre d’Honneur de l’association

« Les Amis du Maire, Annick NAPOLEON »

Académicien démissionnaire

Poète et Homme de Lettres

Amant et défenseur de la Vérité

 

Fait à Cavalaire-sur-Mer, ce samedi 5 mars 2011.

 

1.  Nous l’espérons vivement… sans trop rêver tout de même.

 2. Il est évident ici que nous déconseillons fortement la lecture de ce texte. Chaque « Ami du Maire » pourra à la seule lecture de la présente, se faire une idée suffisamment précise du contenu du texte signé par M. L, à la sémantique balbutiante, à la grammaire déroutante, et au style… pour le moins approximatif. A titre d’exemples, les phrases sans verbe sont innombrables et on compte 32 points d’exclamation sur la totalité du document de 4 pages, presque un par paragraphe. M. L n’interroge pas. Il n’informe pas. Il s’exclame. Tout un programme.

3.  Si l’objectif de ce petit texte sera de dire toujours des vérités sur le ton caustique et malicieux, il demeure que nous ne voulons pas oublier l’inconvenance avec laquelle le Président des Amis du Maire a pu être traité. Sa personnalité et sa fierté l’empêcheront d’exprimer le terme de blessure. Ses amis se feront, avec la plume, ses interprètes et ses défenseurs en disant qu’il n’est pas digne d’humilier celui qui n’a pas attaqué.

Nota : Il n’y a pas là de maladresse de la part de M. L. Il y a quelques mois de cela, il s’en prenait déjà personnellement à un autre président d’association fort connu et respecté à Cavalaire-sur-Mer. Jamais deux sans trois.

4.  Nous venons de faire remarquer que l’admirable texte de M. L comporte 32 points d’exclamation. Nous tenterons modestement de nous essayer à son style, non pas en employant des tonnes de points d’exclamation, mais en préférant le point d’interrogation. Chez nous, ni on s’exclame, ni on affirme avec véhémence. Chez nous, plus philosophiquement, on s’interroge. Et puisque M. L aime la chanson populaire française - tout en confondant les textes de REGGIANI avec ceux de SARDOU (n’est pas professionnel du monde de la nuit et des artistes-chanteurs qui veut) – nous lui répondrons, à la façon de Julien CLERC : le mode interrogatif et non affirmatif, c’est « ma préférence à moi ».

5.  On pourrait en citer ici au moins une douzaine. Pour ne pas forcer le trait et être accusés de vouloir donner l’impression que la matière politique dont est faite l’opposition, n’est qu’incompétence doublée d’inconséquence, nous n’en citerons que 8 :

1. En 2008, le projet de campagne de M. L évoque une « rénovation de la façade » de l’Hôtel de Ville sur les lieux mêmes où il se situe, place Benjamin GAILLARD. En 2010, dans un tour de passe-passe politico-électoraliste, M. L positionne son nouvel Hôtel de Ville, entre la Salle des Fêtes et le Gymnase municipal. A défaut de soulever des montagnes, M. L  déplace des immeubles de 4 étages.

2. M. L avance le manque de dialogue, de démocratie, d’ouverture et de débat, alors que lui ou ses colistiers sont tous membres de toutes les commissions municipales ; membres du jury qui a pré-désigné le lauréat du projet de rénovation de l’Hôtel de Ville ; qu’il a participé à tous les travaux préparatoires ; ou qu’il a droit à la tribune d’expression du journal municipal dans les conditions rigoureusement identiques à celles existantes avant 2008 ; qu’il peut interroger librement Madame le Maire et les élus de la majorité à chaque Conseil Municipal ; qu’il peut enfin, conformément à la loi, se voir communiquer tous les actes administratifs. M. L dit ne pas être informé, mais dans ces conditions de quoi exactement n’est il pas informé ? Nous ne le savons pas. A moins qu’il considère dans un excès de paranoïa, que nous mentons, que nous construisons un Hôtel de Ville sur des fondations vermoulues, que la Préfecture « couvre le dossier » du permis de l’Hôtel de Ville, ou que l’architecte n’a pas son diplôme, ou qu’enfin tous les fonctionnaires, experts, responsables, nommés ou désignés sur ce dossier soient « incompétents », « bidons » ou « vendus ». Ce ne sont plus les « Folles Elucubrations d’ANTOINE », mais les « Doux Délires de PHILOU ».

3. Monsieur L. parle de manque de démocratie et de débat. Mais de quoi parle t-il ? Quel débat démocratique évoque t-il ? A le lire (ce que nous ne vous conseillons toujours pas), il ne veut et ne souhaite aborder le débat démocratique que sous l’angle de la « qualité du béton », de la composition des piliers et de la ferraille qui soutiennent l’Hôtel de Ville et ce d’un point de vue « géo-technique » et architectonique. Voilà où M. L situe le débat et la démocratie. Pour lui, les projets, les enjeux, l’avenir de Cavalaire-sur-Mer, sa vision à l’échelle d’une génération, enfin tout ce qui concerne la politique cavalairoise au sens le plus noble, passe au second plan. « Il faut ! il faut ! il faut !... » (Il en trépigne en s’exclamant.) Parler béton ; interroger la mairie sur les piliers, leur structure, leur état, leur capacité à supporter les structures légères du nouvel étage de l’Hôtel de Ville. Le béton devient ici une obsession. Alors, Docteur ? : « Bétonite » ?

4. Ce paragraphe nouveau pourrait s’appeler : « L’écho de la Mouette » ou « le cri du Gabian », au choix. M. L se plaît à se complaire dans les « bruits qui courent », « l’oreille de la rue », la rumeur, le ouï-dire, la brève de comptoir, l’indiscrétion. C’est là un style, le sien, qu’on apprécie ou pas. Chacun est libre mais cela demeure une façon un peu courte, voire limitée d’aborder et de traiter la politique et les grands enjeux cavalairois. Il est pour le moins original d’évoquer à tour de bras le mot « démocratie » et de consacrer 2 des 4 pages de sa dernière publication à « l’écho de la Mouette, réservé à l’oreille de la rue et aux bruits qui courent ».

5. La position publique privilégiée de M. L est la victimisation. M. L est un manichéen qui s’ignore. Avec lui le bien et en face le mal. Avec lui, « tout le monde il est gentil ». Avec les autres, « tout le monde il est vilain ». Ce sont ses propos. Avec lui, c’est la « démocratie » et avec les autres c’est la « dictature », « l’autoritarisme » et selon un néologisme rare et de son cru, la « démocratietotalitaristique » en un seul mot. Avec lui, enfin, il est « victime ». Les autres sont des « bourreaux ». M. L oublie, ou il n’admet pas qu’il a perdu les élections municipales de 2008. Il n’admet pas que la règle de la « moitié des voix + 1 voix » accorde au vainqueur (la majorité municipale) les pouvoirs démocratiques et légitimes de décider de l’intérêt général.

6. Le Raisonnable (n.m, doué de raison, faculté de l’homme devant constituer la « règle » de nos actions.) suppose que toute action trouve ses limites. Si l’opposition d’avant 2008 s’était opposée au gymnase Henry GROS, elle avait admis le vote majoritaire favorable à ce projet et n’avait pas déposé de recours. C’est cela l’attitude raisonnable. C’est savoir jusqu’où ne pas aller trop loin dans le jeu démocratique, savoir jusqu’où ne pas risquer de se perdre et de perdre en crédibilité.

7. Où est M. L quand l’on débat de l’Hôtel de Ville ? Question futile, anodine ? Le 9 novembre dernier, le projet de l’Hôtel de Ville est présenté à toute la population lors du Forum d’Automne. 450 personnes sont présentes à la Salle des Fêtes. Les élus de la majorité sont présents. Les élus de l’opposition sont présents. La minorité reste silencieuse. M. L reste silencieux. Et pour cause, il est à 10 000 Km de là. Il est au Marathon de New-York en représentant du sport cavalarois. Il a juste oublié une chose : dire à ses collègues de la minorité qu’ils pouvaient prendre la parole et poser toutes les questions qu’ils souhaitaient sur les piliers en béton de l’Hôtel de Ville, … sur la couleur de la façade, … des moquettes… enfin sur tout ce qu’ils voulaient. C’est ballot !… Il n’a pas laissé de consignes et les autres sont restés muets comme des carpes. Voila une belle preuve du management d’équipe appliqué à la politique. A moins que ce soit une façon de dire : « Alors, quand je suis pas là, la consigne c’est : vos gueules les mouettes ! ». (Toujours avec le point d’exclamation.) « Si cé ti » pas une belle forme de démocratie ça ?

8. Tiré du texte de M. L : « Monsieur le président des amis du maire, plutôt sympathique au demeurant, mais qui ne connaissait rien à ce dossier ». Ah oui, évidemment, sommes nous donc bêtes ! Il faut être élu pour comprendre. Un commerçant à la retraite, un restaurateur, voire un « simple » gérant de boîte de nuit ne peut pas comprendre, s’il n’est pas élu. Merci. Merci du fond du cœur. On ne savait pas comment faire pour comprendre. Sûrement une leçon de tolérance, à défaut de leçon de démocratie. Question de fond : M. L, démocrate ou démagogue… ?

6.  Seuls les initiés, mais ils sont nombreux à Cavalaire-sur-Mer, comprendront que la minorité municipale est faite d’un attelage hétéroclite, de personnes dont l’histoire locale nous dit combien leurs aïeux se sont politiquement entretués. La mémoire n’est pas une vertu en politique.

7.  Il n’appartient qu’aux tendres poètes de rêver toujours d’un adversaire meilleur.

8.  Il y a encore une semaine M. L parlait de bâtiments type « Pailleron » pour l’Hôtel de Ville. Aujourd’hui, au moment où il publie son texte avec photos des fondations en béton, il oublie de dire que s’il y a béton, cela signifie que ce ne peut pas être du Pailleron (qui, rappelons le, est un bâtiment avec structure acier). « Ha oui, j’oubliais de vous dire que je ne vous rappellerai pas les choses que je me dois de vous cacher ! », signé M. L.

9.  M. L a assisté aux commissions d’Urbanisme, des Travaux et a été membre du jury qui a désigné l’architecte vainqueur du concours. Il a eu à disposition, tous les plans du projet pendant le mois où ils ont été exposés aux élus. En décembre dernier, il a reçu l’intégralité du dossier de permis de construire de l’Hôtel de Ville. M. L était même officieusement d’accord avec la majorité pour dire que le projet retenu était pour lui le meilleur. Il aurait même fait des suggestions, cette fois positives, pour améliorer son habitabilité, notamment l’insuffisance dans le projet initial d’espaces dit de confort.

10.  « Mais alors plus du tout, du tout, du tout ! » Avec un petit point d’exclamation ici. Nous y sommes obligés et nous vous prions de nous en excuser.

11.  Nous attendrons ici et patiemment « le début du commencement de l’origine » de la démonstration selon laquelle les faits sur « le manque de places et le manque de photos » avancés sont faux. Ce ne sera pas lui qui le dira. Ce ne sera pas nous qui aurions la prétention de dire : « Mais M. L, bien évidemment vous avez tort ! Parce que nous les gentils nous avons toujours raison et vous les méchants, mal-pensants, vous êtes toujours dans l’erreur. » Non ce sera le Tribunal Administratif qui s’en chargera comme il se doit dans une république. Quant à nous, suivant les préceptes de Jean-Jacques Rousseau, nous nous contenterons de « juger, non les hommes, mais leurs actions ».

12.  Nous indiquons ici d’emblée que la justice vient déjà de s’exprimer. Elle vient de débouter la demande en référé de suspension des travaux déposée par M. L. Motifs : pas d’intérêt à agir ; pas d’urgence. 1 zéro, balle au centre.

13.  Et que bien sûr pour notre part, nous ne pensons absolument pas.

Nota du rédacteur, votre serviteur : nous aimerions tant ici mettre un petit point d’exclamation. Un petit « ! ». Juste un. S’il vous plaît, M. L ?

14.  Nous sommes et nous entendons demeurer constamment mesurés et amicaux. Nous veillons avec la plus grande des attentions à ne pas jamais dépasser cette belle ligne rouge au moment où – nous le savons – M. L nous lit avec la plus grande des concentrations. (Oui, juste à ce moment là. Je l’entends presque respirer au moment où j’écris moi-même.) Cette concentration est suffisamment rare chez lui pour que nous prenions la peine de la signaler. Mais nous savons qu’il recherche énergiquement dans notre texte toute trace de diffamation ou d’injure. Qu’il le sache ici : « Jamais, ô grand jamais, il y aura cela sous notre plume, cher M. L ». A bon entendeur, salut et point d’exclamation. (Sans jeu de mot, cette fois-ci).

15.  M. L s’engagerait, lui, à utiliser que du « bon béton ». Non pas celui de la mairie qui rouille et qui s’effrite. Il en ferait fabriquer un « spécial », un qui vient de loin, un qui serait certifié par la NASA, par le Ministère de l’Intérieur et par les Ponts et Chaussées. Il conclurait alors, devant la foule en délire au moment de l’inauguration du bâtiment de logements sociaux, en disant que son béton à lui : « Personne, oui, personne n’en avait vu comme ça à Cavalaire, avant lui ! ». C’est vrai qu’à Cavalaire-sur-Mer, côté béton, on n’a pas trop d’expérience.

16.  Il faut noter ici en passant qu’un tel chantier ne durerait pas 16 mois, mais plus sûrement 24 mois. Nous n’évoquerons pas la gêne causée aux riverains et aux commerces durant deux saisons estivales. Mais heureusement, comme me l’a dit mon voisin : « M. L, lui, il pense à tout ! ».

17.  M. L avance dans sa clairvoyance « startreckienne » qu’il faut bien sûr déduire du total de l’opération, la vente des appartements sociaux. Sachant que le prix moyen des terrains des Collières s’établissait autour de 90 000 euros maximum, et que pour des raisons sociales, il n’est pas aberrant de dire qu’un prix de 100 000 moyen pour ces appartements serait une évaluation raisonnable, le total maximal des recettes du projet (si on arrive à faire 30 appartements dans ce bâtiment) serait alors de 30 x 100 000 euros, soit 3 millions d’euros.

18.  On rappellera ici le coût à 9 millions d’euros du nouveau Gymnase Henry GROS.

19.  Il ne faut pas croire, ces conclusions sont aussi cruelles pour lui que pour nous.