Déclaration de candidature de Philippe LEONELLI aux élections municipales de 2014.

Nous adressons à nos lecteurs une réaction d’un cavalairois à propos du document diffusé la semaine dernière par Mr Philippe Léonelli, et qui ouvre sur le compte de l’association « Mieux vivre à Cavalaire et avant le 1^er mars, sa campagne « officielle ».

Le rédacteur de ce texte nous livre ses réflexions en reprenant point par point le document de Monsieur Philippe Léonelli.

 
Sur la déclaration en elle-même.

Cette grande nouvelle, mûrement réfléchie ne surprend en fait personne, car l'on se doutait bien que Philippe Léonelli qui voulait construire un hôtel de ville sur pilotis et bétonner ce qui reste d'espace disponible en centre ville (l'ancien stade), n'est pas en phase avec la politique mise en place depuis 2008.

Il nous propose une longue lettre qu'il nous a fallu relire plusieurs fois, tant les tournures de phrases sont parfois éloignées de celles couramment utilisées en langue française et tant les paragraphes se succèdent sans pour cela nous éclairer sur la teneur du propos qu'il souhaite développer.

« Alors qui suis-je ? »

Eléve studieux, appliqué mais sans diplôme, nous sommes heureux d'apprendre que le travail saisonnier a créé un gestionnaire rigoureux et un homme de dossiers.

"C'est nouveau, ça vient de sortir" comme le disait le regretté Coluche, la saisonnalité des jeunes a des vertus inespérées et vaut tous les diplômes de gestion.

Philippe Léonelli connait aussi parfaitement toute les subtilités de la comptabilité municipale M14 par le simple fait d'avoir été élu d'opposition sans aucune responsabilité, là aussi c'est sûrement aller un peu vite en la matière.

Philippe Léonelli connait bien les dossiers, c'est sans doute ce qui lui a fait prophétiser l'effondrement du nouvel Hôtel de Ville dont lui seul savait que les fondations n'allaient pas tenir.....

Expert en comptabilité sans avoir été formé, plus savant que les ingénieurs béton, homme de l'ombre alors qu'il a vécu sa vie professionnelle sous les sunlights, les contradictions ne manquent pas.

Philippe Léonelli estime qu'il sait à peu près tout faire, alors que nous nous sommes plutôt rendu compte qu'il sait tout faire..... à peu près.
 

« Elu aux affaires depuis 5 ans, […] je suis désormais en capacité de faire face à la direction de la commune ».

« Faire face à la direction de la commune ». Il s’agit pas de « faire face » (la formule relève de l’« acte manqué »), mais « d’assurer ». On ne « dirige » pas la commune (lapsus révélateur) comme on dirige une boîte de nuit, mais on la gère. Le vocabulaire utilisé en dit long, très long.

Le pire de tout est qu’il dit qu’il peut aujourd’hui « diriger la commune ». Donc en 2008, il en était pas capable. Et pourtant, il l’a fait. Et pourtant, il le dit. Il le dit même à ses propres électeurs de 2008. Quelle maladresse !  

« Procès d'intention » :

Personne ne reproche à Philippe Léonelli d'avoir été gérant de discothèque car comme le dit l'adage, « il n'y a pas de sot métier, il n'y a que de sottes gens ».

Par contre, l'image du jeune gestionnaire pour qui « un sou est un sou », roulant en véhicule "Porsche", mais vivant dans un logement HLM obtenu grâce à papa, Maire à l'époque, (alors que des familles dans le besoin pouvaient en être privées), méritait bien ici une petite piqûre de rappel.

« De l'opposition pour une juste raison » :

Nous avons lu et relu ce paragraphe.

Excepté le rôle de « Caliméro » qu'il adore endosser, Philippe Léonelli ne fait aucun reproche sur aucun dossier à Annick Napoléon et à son équipe, reproches qui auraient pu expliquer cette « juste raison » énoncée dans le titre de ce paragraphe.

Pire il se contredit, affirmant qu'il ne devrait pas y avoir d'adversité alors que c'est lui qui utilise le mot adversaires pour parler de l'équipe majoritaire.

Nous sommes toutefois d'accord sur un point avec Philippe Léonelli, nous ne comprenons pas toujours très bien la façon dont il mène son rôle d'opposant et à l'en lire, nous ne sommes pas les seuls.

« Mon positionnement politique » :

Hormis un mauvais positionnement de son cœur à l'intérieur de sa poitrine, on ne sait toujours pas, après la lecture de ce paragraphe, où se situe le positionnement politique de Philippe Léonelli.

Tergiverser à ce point pour ne rien dire peut avoir 2 raisons.

La première est que son opinion à l'instar des girouettes fluctue avec le vent. Philippe Léonelli omettrait alors de dire quelles sont ses idées politiques (espérons qu’il en a), pour ratisser le plus large possible.

La seconde est qu'il est si peu fier de son positionnement qu'il préfère le noyer au sein de phrases vides de sens.

Quelle que soit la raison, ce manque de clarté augure mal du cap politique et directionnel qu'il souhaite donner à Cavalaire au moment où elle entre de plain-pied dans l'intercommunalité et dans les défis que nous proposera le prochain mandat.

Quant on fait de la politique, même au niveau local, on sait où l'on se situe sur l'échiquier politique, on l'indique, on le fait savoir, et surtout on l'assume.

« Ma (sa) démarche » :

Dans ce paragraphe, Philippe Léonelli réinvente l'eau tiède !

La ville de Cavalaire est composée de tranches d'âges différentes avec des aspirations qui ne sont pas toujours les mêmes. Quelle découverte......, nous tenons juste à lui indiquer que c'est le cas des 36 600 autres communes de France, et nous ne nous avançons pas trop en disant que c'est partout pareil dans le monde entier.

Seconde découverte de Philippe Léonelli, une liste électorale doit être le reflet de la société de sa ville. Bravo, belle analyse à mettre dans tous les livres ..... où elle se situe déjà !!

Il aura fallu cinq ans à Philippe Léonelli pour découvrir tout cela, allez encore 4 ou 5 mandats dans l'opposition et il maîtrisera parfaitement les spécificités d'une commune littorale.

Pour conclure ce paragraphe, Philippe Léonelli souhaite rencontrer et entendre les Cavalairois.

Nous sommes étonnés, alors que comme il le dit lui-même il se consacre pleinement à son mandat d'élu de l'opposition, qu'il ne l'ait pas fait plus tôt. Nous lui indiquons simplement qu'Annick Napoléon et son équipe n'ont pas attendus la proximité des élections pour rencontrer et entendre les cavalairois. Au travers des "Rendez-vous citoyens" (le maire reçoit sans rendez-vous), des forums d'Automne et de Printemps, des visites de quartier, du questionnaire, de participation à des réunions....... c'est tous les jours que les élus de la majorité sont à l'écoute des Cavalairois.

« Les (ses) vœux de l'instant » :

Un vœu, le nôtre : que Philippe Léonelli reste dans l'opposition, car pour « mieux vivre à Cavalaire », les Cavalairois n'ont pas besoin de lui à la tête de la commune.