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Lundi 01 Décembre 2025
Article publié le 27/02/2013
Philippe LEONELLI
Philippe LEONELLI
De la plume à la News

Un de nos lecteurs nous a transmis ce matin ces premières réactions suite à l’interview de Monsieur Philippe LEONELLI, chef de file de l’opposition et de « Mieux Vivre à Cavalaire », dans les colonnes du Var Matin, titré : « Remettre les Cavalairois sur un pied d’Egalité ». Nous publions ci-après quelques extraits de cette longue lettre de ce Cavalairois qui nous a demandé de ne pas publier son nom.

Son analyse sur les prises de position de Philippe LEONELLI dans le Var Matin
« Le titre « Remettre les Cavalairois sur un pied d’égalité » est tendancieux. Quand et comment les Cavalairois ont-ils pu être traités sur un pied d’inégalité durant ce mandat ? Je ne comprends pas. Il ne le dit pas et il devrait le dire. Je crois qu’il sait parfaitement qu’il n’en est rien et qu’il ne peut rien en dire au risque une fois encore de se ridiculiser ou de se retrouver au pénal.

Avant 2008, tout le monde sait qu’il y a eu quelques inégalités entre Cavalairois ici et là. Mais après 2008, il n’y en a plus eu. La municipalité et vous surtout, Madame Annick Napoléon, avez même tout fait sur certains dossiers épineux pour que la justice soit rendue et le droit appliqué à tous. Monsieur Philippe LEONELLI sur ce point et comme à son habitude, en dit trop ou pas assez. Il tire au hasard. Il semble vouloir parler d’une chose, mais il ne développe pas vraiment. Il insinue. Il tergiverse. On ne le comprend jamais très bien. Il lance ses idées comme d’autres lancent le cochonnet. »

Sur l’analyse de sa défaite de 2008
« Là encore, l’individu joue de la même ambigüité. Il dit que son métier de « patron de boîte » de nuit dans le Var et à Cavalaire l’a desservi en 2008, … que des rumeurs ont circulé. Mais lesquelles ? Qu’il le dise ! Mais non, c’est toujours motus et bouche cousu de sa part.

Ce qui est sûr, c’est qu’aux yeux de tous les Cavalairois, il s’est ramassé aux élections. Un point c’est tout. Il ne peut pas dire qu’il lui manquait « que » 330 voix. D’abord, ce chiffre est faux, vous me l’avez dit Madame Napoléon. Il lui en manque, je le sais maintenant, un peu plus en vérité. Et même si ce chiffre semble peu élevé en soi, il est énorme politiquement. Cela fait presque 5 pour cent des électeurs. C’est un 45 % contre 55%. C’est presque 10 points d’écart. La défaite est pour lui sans appel. »

Sur les déclarations de Monsieur Philippe LEONELLI se faisant le chantre de la politique de proximité
« Laissez-moi rire ! Il tente de le démontrer en nous disant qu’il n’a raté qu’un seul conseil municipal depuis 2008. C’est la moindre des choses pour un élu d’être au conseil municipal. Par contre, s’il fallait compter le nombre de manifestations municipales où il brille par son absence, elles se comptent en dizaines. Dire que l’on fait de la proximité avec les Cavalairois en étant au conseil municipal, c’est se moquer du monde.

La proximité, c’est bien plus. Est-ce que Monsieur Philippe LEONELLI a engagé durant son mandat d’élu d’opposition, ne serait-ce qu’une des initiatives de Madame Annick Napoleon ? »

Sur l’affirmation de Monsieur Philippe LEONELLI selon laquelle Madame Annick Napoléon ne fait aucune concertation au moment de prendre des décisions
« Dire qu’elle ne fait aucune concertation, qu’elle n’écoute pas ses concitoyens, c’est strictement un mensonge. Tout le monde sait qu’elle reçoit ses administrés sans rendez-vous deux fois par mois. Elle fait les forums d’automne et de printemps avec toute la population. Elle a fait des visites de quartier sur toute la commune et a adressé un questionnaire aux 7000 Cavalairois, ce qui est une première dans Cavalaire.

Monsieur Philippe LEONELLI nous parle du chemin des Mannes. Mais c’est parce que le Maire a écouté les riverains que le double sens a été partiellement remis en place. Avant 2011 et depuis des années, beaucoup de riverains du chemin des Mannes et des Canissons se plaignaient de l’insécurité et de la vitesse sur ces deux voies. Depuis des trottoirs ont été créés. Depuis les piétons et les usagers des campings peuvent descendre en ville en toute sécurité.

Pour revenir à la concertation, Madame le Maire a toujours dit qu’elle est pour l’expérimentation des solutions proposées. Elle et ses adjoints diagnostiquent. Ils appliquent les décisions. Ils les confrontent avec la réalité et les attentes. Enfin, ils ajustent si besoin est. »

Philippe LEONELLI affirme que le maire a eu de « bonnes idées »
« On voit que cela lui fait du mal d’en parler. Il dit qu’elle a eu de « bonnes idées ». Pas plus. Mais lesquelles ? Ca lui écorcherait la bouche de le dire ! Et il n’est pas fou car s’il en parlait toutes ses affirmations sur le manque de concertation, sur l’inégalité de traitement, sur le bilan d’Annick Napoléon tomberaient d’elles-mêmes. Il ne peut pas aller jusqu’au bout de sa démonstration au risque de se contredire lui-même.

Madame le Maire, vous avez envoyé en octobre 2011 à tous les Cavalairois, votre bilan de mandat. Je l’ai sous les yeux. Je l’ai parcouru. Hé bien, Monsieur Philippe Léonelli, il en oublie des choses. Je ne peux pas toutes les dire. Mais au hasard : les Collières, les grands concerts de l’été, le corso, le square Léon Marius André, les allées des Bains et Henry Gros, le festival de Jazz, la rénovation de la Médiathèque, les forums des associations, la création du centre ados, le Noël Blanc et la patinoire de Noël, la création de l’espace archéologique, la navette des plages. »

Sur la mémoire qui flanche de Monsieur Philippe LEONELLI
« On touche là le point sensible de la psychologie de celui que l’un de mes amis appelle Calimero. Oublier à ce point, ce n’est pas de la déficience cérébrale. Comme je vous le disais, c’est cela, plus autre chose : une petite dose de mauvaise foi.

Par exemple, sur le lotissement des Collières. Monsieur Philippe LEONELLI dit que le Maire, vous, Madame Annick Napoléon avez doublé le nombre de lots et ajoute que cela nuit à l’architecture. Il ne dit surtout pas que c’est deux fois plus de Cavalairois qui ont pu être ainsi logés. C’était primordial de le faire et c’est un engagement tenu.

A croire que Monsieur Philippe LEONELLI tient à dire à un habitant sur deux des Collières : « c’est dommage, si j’avais été maire, vous ne seriez pas propriétaire aux Collières ». Idem pour les commerçants. Le Maire n’aurait rien fait. Il oublie le Fisac, le guide des commerçants, le fléchage des parkings et la politique de stationnement et de circulation qui aident bien tous les commerces. Sans compter la politique d’animation. Avec la crise qui frappe notre pays et le tourisme, je me demande ce qu’il en serait si la municipalité n’aurait justement pas fait tout cela. »

Ses conclusions
« Monsieur Philippe LEONELLI est oublieux. Monsieur Philippe LEONELLI est peu sérieux sur le fond car il est peu au fait des dossiers. Il est surtout un brin de mauvaise foi et finalement pas très bosseur. S’il part tôt dans sa campagne, c’est qu’il sait qu’il y a une autre liste d’opposition qui se monte en ce moment. Comme finalement et quoi qu’il en dise, il n’a pas foutu grand chose durant le mandat, il a peur que les quelques centaines de voix qui lui reste encore à l’heure où je vous écris, soient siphonnées par cette nouvelle liste. Mais cela, j’en donne ma tête à couper, il ne nous le dira jamais. Pour moi, son article est un très mauvais article. Il ne dit rien. Il est plein de sous entendus sans aucune idée, sans aucune affirmation fondée ou développée. Il est dans l’entêtement, dans l’obsessionïte.

Il n’y qu’à voir son allusion à l’hôtel de ville. Il affirme encore qu’il va s’effondrer et s’affaisser de quelques millimètres. Il l’a dit et répété des mois entiers. L’hôtel de ville n’a pas bougé. Sa tactique, c’est de toujours viser sous la ceinture, de critiquer et de tacler. Il ne dit rien de positif. Il ne propose rien de constructif. Pour moi au final, Il est tout sauf un leader. Pour moi, c’est le signe qu’il est déjà aux abois.

Madame le Maire, chère Annick, je tenais à vous faire connaître mon avis personnel sur cet article. Ce que j’ai tenu à vous écrire, est important et les Cavalairois doivent le savoir. Je sais aussi que dans leur très grande majorité, ils sont sensibles à votre investissement personnel et à l’action positive que vous menez.

Je voulais enfin vous féliciter pour le travail accompli et vous encourager ainsi que toute votre équipe, à continuer votre mandat pour le bien de Cavalaire et de tous les Cavalairois. « Les chiens aboient, la caravane passent », affirme le proverbe. On ne saurait mieux dire. »