TRAGOS - La tête de liste de l’Opposition met en ligne le « mauvais texte » sur son site INTERNET.
Les réactions de Monsieur René BRUN.
Une fois n’est pas coutume, la lecture de mon article de la semaine dernière a obligé la tête de l’opposition municipale à réagir.
Ce monsieur pouvait difficilement rester silencieux. Ce texte a été lu selon les statistiques que m’ont aimablement communiquées les webmasters du site « Annick NAPOLEON, Bien à Cavalaire, Fiers de Cavalaire », 3 520 fois sur le site internet et 480 fois sur les réseaux sociaux.
Un Cavalairois sur 2 aura pu au moins se faire une opinion. Ce n’est déjà pas si mal.
En tous cas, cela a du passablement embêter aux entournures la tête de liste de l’opposition, qui a mis en ligne dès lundi matin, un soi disant « Flyer de Soutien aux festivaliers » des Tragos.
Bizarrement, ce texte est exactement celui dont je vous parlais, à la différence près qu’il s’agit là d’une version expurgée, très édulcorée et surtout très assagie du texte injurieux, paru le 1er juillet sur la « Lettre Economique et Politique PACA ».
Impossible pour lui de nier qu’il n’est pas l’auteur de ce texte (qui est d’ailleurs toujours dans sa forme intégrale, à votre disposition sur simple demande), il est en plus, visiblement très mal à l’aise d’avoir pris à partie notre maire, Annick NAPOLEON et de l’avoir diffamée et injuriée publiquement.
Le leader de l’opposition est obligé de faire marche arrière.
Ce n’est pas encore tout à fait la débâcle mais on se rend bien compte qu’il prend un soin extrême à vouloir se replier en bon ordre.
Alors que se passe-t-il ?
Clairvoyance, … intelligence, … prudence ? … Evidemment prudence.
Alors pourquoi ce flyer ?
Pourquoi ce document mêlant des passages anciens de son texte injurieux du 1er juillet avec d’autres nouveaux, plus polis et rédigés visiblement en toute hâte durant le week-end ?
Pourquoi enfin, un tract qui sera surtout, jamais distribué ?
Une seule hypothèse : Monsieur la tête de liste tente tant bien que mal de se refaire une virginité politique.
Echaudé par notre réponse …. Comprenant un peu tard qu’on ne l’y reprendrait plus (comme le corbeau de la Fable), … Touché dans son orgueil (et Dieu sait s’il est grand…) pour avoir trop écouté ses penchants offensifs, voire franchement agressifs, (cela avait déjà atteint des sommets dans la page de l’opposition de cet été)… Contrarié et déstabilisé par ses propres pseudos-conseillers qui doivent (très justement) lui conseiller de se calmer (ils ont peur que la campagne qui part déjà mal, se ramasse littéralement avant l’heure, et surtout avant le 1er septembre, date à laquelle la tête de liste de l’opposition, nous promet encore un : « Vous allez voir, …. mais alors, vous allez voir… ce que vous allez voir », suivi de 14 points d’exclamation)….
… la tête de liste de l’opposition sort aujourd’hui ce texte pour tenter de montrer qu’il revient à un peu plus de sagesse, de sérieux et de modération.
Et bien sûr, il faut le croire. Et bien sûr, il croit qu’on va le croire.
La tête de liste de l’opposition revient donc à ses marottes : la critique soi-disant constructive. Celle qui semble regorger de vraies bonnes idées mais qui sont en général creuses, erronées ou mal fondées... Celle qui se veut pertinente mais qui se termine toujours et comme à son habitude, tel un mauvais soufflé, à plat, sans consistance et sans goût (Voir ses numéros de prédicateur fumeux et funeste sur l’hôtel de ville qui s’écroule ; sur les impôts qui augmentent ; sur le préfet qui va mettre sous tutelle la commune ; sur la ville qui devra 10 millions d’euros à Vinci avant la fin de l’année ; sur le projet des Canissons qui est « l’arlésienne » de Cavalaire, etc, etc, etc, etc, etc…).
Monsieur la tête de liste de l’opposition a donc perdu ce week-end un peu de sa virginité politique. Il lui en restait c’est vrai, beaucoup. Certains diront qu’il est tombé tel un grand naïf dans le panneau qu’il s’était lui-même jeté à la tête.
Je n’y crois pas. Il est tout simplement incapable politiquement de faire autre chose.
Je n’y crois pas. Je n’y crois plus du tout. Car il suffit de lire… ou de relire (si vous en avez le courage), le beau torchon de son texte écrit par lui, paru dans le magazine municipal de cet été.
Je reviens donc aux Tragos et aux critiques et propositions qui se veulent être pertinentes.
La phrase la plus importante est la suivante : « Le Conservatoire n'étant pas du tout opposé à la cession aux communes de certains terrains et bâtiments, la commune de La Croix Valmer a réalisé certaines acquisitions, mais pas celle de Cavalaire. Madame le maire ayant refusé sous de multiples prétextes et fallacieux arguments d’acquérir la ferme de Pardigon : « trop cher, travaux trop coûteux en travaux de remises aux normes »... !!! (Les 3 points d’exclamation sont bien sûrs « dans le texte »).
Sauf le superbe adjectif de « fallacieux », tout est vrai … à la nuance près que c’est une fois encore, largement incomplet.
Car moi qui m’intéresse beaucoup aux Tragos, je suis allé voir Madame le Maire au sujet du possible rachat par la ville des bâtiments de la ferme.
Je suis allé la voir lors des « Rendez-vous citoyens ». Alors oui, pour la petite histoire, j’ai attendu. Car il y avait beaucoup de monde. C’est normal, elle est le maire. C’est normal, certains veulent s’adresser directement à elle qui leur en donne l’occasion.
Moi, je n’ai jamais attendu son « bon vouloir » comme le dit tristement Monsieur la tête de liste de l’opposition dans sa tribune du Magazine de l’Eté. J’ai écouté et entendu. Philippe Léonelli sait d’ailleurs parfaitement tout cela à l’heure où il écrit ce tract.
Voilà la réponse d’Annick NAPOLEON, notre maire : « Le coût d’acquisition de ces deux bâtiments est de 1.4 million d’euros. La ville ne peut pas engager une telle somme, d’autant que l’on peut signer une convention avec le Conservatoire du Littoral qui nous permettrait de disposer de ces biens durant 90 ans, sans contrepartie financière directe ».
Ici, sur ce dossier comme sur tant d’autres, la tête de liste de l’opposition ne va jamais au fond des choses.
Comme il le dit lui-même : « pour être franc d’ailleurs, cette fonction [d’élu de l’opposition] ne me comble pas plus que cela et ne correspond pas à mes aspirations »*, alors du coup, il ne travaille pas trop, il réfléchit juste ce qu’il faut en attendant de voir venir mars 2014 et il écoute encore moins.
Alors comme toujours selon lui : « ce strapontin exigu et inconfortable sur lequel je siège est souvent assimilé à un foyer de contre-pouvoir aveugle et systématique »*, il préfère « construire plutôt que de démolir » (il accuse quelqu’un d’avoir une attitude de fasciste, et il ose écrire cela). Et c’est pour cette raison qu’il ne joue plus depuis longtemps que sur un registre simple : l’émotion, le mensonge, le catastrophisme et la fausse indignation.
Drôles de méthodes pour un élu de la République qui devrait commencer comme tous les élus de France, par éviter l’injure et la diffamation avec la qualification de fasciste.
Je finirai par un conseil à l’homme. Ils seront rares et donc qu’il les écoute bien.
Qu’il se calme d’abord.
Qu’il tente de réfléchir ensuite.
Qu’il passe enfin et très vite à autre chose.
Au fond de lui, il le sait : il lui faut jeter l’éponge. La campagne des municipales commence vraiment trop mal pour lui. Un conseil que ses amis et soutiens devraient aussi méditer.
Ha, enfin, j’oubliais juste une chose.
La chose la plus remarquable dans la réponse détournée de la tête de la liste de l’opposition, c’est le silence. Le silence assourdissant et abyssal.
Quel Silence, me direz-vous ? Sa non-réponse bien sûr, au face-à- face proposé par Annick NAPOLEON, le maire.
Il n’en dit rien et pour cause.
Il ne veut pas répondre sur le débat qu’elle lui a proposé. Il en a peur. Il sait pertinemment qu’il ne maîtrise pas assez les sujets techniques, de fonds, les dossiers administratifs, juridiques ou financiers.
Il craint cet exercice. Ses conseillers également. En fait, il est bloqué.
Alors, il fait diversion avec ce « vrai-faux texte » de soutien aux Tragos.
Alors, il garde, reclus et replié sur lui-même, le silence face à l’invitation du maire à un débat.
Et pourtant, quel challenge ! (Point d’exclamation).
Lui qui qualifie notre maire d’incompétente, c’est l’occasion – la belle, la bonne occasion - pour Philippe Léonelli, de laisser tomber l’injure, la diffamation, l’approximation, les partis pris, la méchanceté, la désinformation, etc, etc.
Alors Philippe, saisis ta chance !
Alors Philippe Léonelli, un petit effort !
Tu sais bien que la posture du silence et de l’autiste politique n’est ni digne, ni tenable à long terme.
Enfin, juste pour terminer une information sur l’intérêt de fond que la tête de liste porte aux Tragos. En 15 ans de festival des Tragos, on ne l’a jamais vu, pas même une seule fois, me disait un ami fan du Festival.
Alors oui, il y a vraiment peu de chances, très peu de chances qu’il ose distribuer ce tract aux « Festivaliers ».
Très cordialement à tous.
René BRUN
Bien à Cavalaire, Fier de Cavalaire
« Ceux qui avancent trop précipitamment, reculent en général, encore plus vite » Mencius
* Philippe LEONELLI, tract de lancement de campagne, février 2013