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Lundi 01 Décembre 2025
Article publié le 11/10/2013
Une leçon de lâcheté politique
Chers amis, très chers Cavalairois,
 
Depuis le mercredi 9 octobre, Philippe Léonelli fait distribuer une lettre bleue dans laquelle il commente le jugement de la Cour d’Appel dans l’affaire SOCOGIM.
 
Par rapport à toutes ses déclarations publiques et écrites précédentes, cette lettre constitue un revirement totalement inexplicable et incohérent.
 
Je me dois donc de sortir de la réserve que je m’étais jusqu’ici imposée en tant que Maire sur une affaire strictement municipale.
 
Quand on a la prétention de briguer la fonction de maire, on se doit d’abord d’être fidèle et respectueux de ses propres convictions et de ses propres prises de positions.
 
Il y a 15 mois, Philippe Léonelli déclarait publiquement qu’il fallait immédiatement payer à SOCOGIM 2 489 000 €, au risque de voir le montant de cette condamnation doublé en appel et atteindre 5 millions d’euros. Il annonçait aussi l’augmentation des impôts de 20% et la mise sous tutelle de la ville
 
Toutes ces contre-vérités – et bien d’autres encore – il les annonçait dans les documents suivants, datés de septembre, octobre 2012 et mars 2013.
 
Ces documents, dont certains ont bizarrement disparus de son site il y a peu, je vous les livre à nouveau. Je vous laisse le soin d‘apprécier à quel point il ne respecte pas ce qu’il affirme, à quel point il est irrespectueux de ses propres convictions.
 
Septembre 2012, l’article de presse de « la lettre économique et politique PACA » reproduisant la lettre du groupe de l’opposition municipale adressée au Préfet du Var pour demander la mise sous tutelle de la ville et l’augmentation des impôts de 20%. LIEN
 
Octobre 2012, newsletter de Philippe Léonelli titrée « Affaire Socogim, une urgence et un scandale de + de 2 489 817 euros ! » LIEN
 
Mars 2013, page de l’opposition dans le magazine municipale titrée « Leçon d’économie et de gestion par les élus de l’opposition municipale ! » LIEN
 
Je connais M. Léonelli depuis fort longtemps. Nous le connaissons tous, du moins toutes celles et ceux qui, Cavalairois, depuis l’enfance, la jeunesse, les vacances, ont fréquenté l’établissement de nuit familial qu’il tenait. Et je dois dire que je le connaissais sous un jour sympathique.
 
Depuis 6 ans qu’il siège dans mon conseil municipal, j’ai pu vraiment le découvrir et l’apprécier.
 
Je me permets aujourd’hui et aujourd’hui seulement, alors qu’il ne cesse depuis 2008 de porter à mon égard des jugements assortis de qualificatifs tous plus élégants les uns que les autres, de porter pour la première fois, à votre connaissance les miens à son encontre.
 
Monsieur Léonelli est approximatif. Il n’est pas un homme de dossier. Il aborde les sujets de manière toujours superficielle. Il est au fond incompétent et fort mal conseillé.
 
Aujourd’hui, se révèle au grand jour, ce que je soupçonnais, il est dépourvu de courage politique et n’assume pas ses prises de position.
 
Pour la 3ème fois M. Léonelli, je vous demande d’accepter enfin le débat que je vous propose à la Salle des Fêtes à une date à votre convenance.
 
Cette offre est aussi une occasion de pouvoir prouver que vous n’êtes pas, en politique, un lâche.
 
Chers amis, très chers Cavalairois, si vous voulez avoir tous les éléments factuels de ce dossier Socogim, très important pour notre ville, je vous invite à lire la lettre du Maire qui en 12 points résume tout de cette affaire. LIEN
 
Avec l’assurance de mon profond dévouement.
 
Annick Napoléon
Maire de Cavalaire-sur-Mer
Conseillère régionale Provence-Alpes-Côte d’Azur
Suppléante du Député