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Lundi 01 Décembre 2025
Article publié le 18/10/2013
Réactions à l’article de l’opposant
Un certain nombre de points évoqués dans l’article du candidat de l’opposition, paru le 18 octobre dans le Var Matin, m’obligent à réagir pour rétablir quelques vérités.
 
Var Matin : Qu’est-ce que vous reprochez au maire ?
Philippe Léonelli : Son manque de dialogue avec les administrés… 

C’est oublier un peu vite qu’Annick Napoléon a mis en place dès 2008 les forums d’automne et de printemps pour débattre avec les administrés et bien que présent dans la salle où se déroulent les forums, le leader de l’opposition ne prend jamais la parole.
C’est oublier aussi les visites de quartier qui ont été mises en place pour aller au devant des habitants.
C’est oublier enfin qu’elle se déplace avec le service des travaux sur le terrain, au devant des administrés, là où il y a les problèmes de proximité.
 
Var Matin : Par exemple ?
Philippe Léonelli : Elle ne consacre que deux heures tous les 15 jours pour recevoir les gens. C’est trop peu. Il faut les écouter et les comprendre.

Au lieu de saluer cette initiative mise en place en 2008, (oui, c’est elle qui a innové en recevant deux après-midis par mois, les Cavalairois sans rendez-vous, dans son bureau - avant son arrivée au poste de maire, rien de cela n’existait). Philippe Léonelli, lui, juge que c’est trop peu (démagogie), mais sans le dire, c’est qu’il approuve donc.
Il faut dire qu’elle reçoit aussi de très nombreux administrés sur simple rendez-vous.
Annick Napoléon n’attend tout simplement pas d’être en campagne électorale pour se soucier du sort de ses administrés.
Faut-il rappeler que le travail de proximité a valu à notre maire la Marianne d’or de la démocratie locale en 2013 ?
 
Philippe Léonelli : J’ai beaucoup souffert pendant six ans de ce manque de dialogue.
Cela serait vrai si ce monsieur était exclu de la mairie et des réunions qui s’y passent. A le lire, les gens qui ne le connaissent pas pourraient penser que dans la mairie de Cavalaire, monsieur Léonelli n’aurait pas voix au chapitre. C’est à ces gens là qu’il faut préciser que Philippe Léonelli participe à toutes les commissions ad hoc dans lesquelles il peut discuter, dialoguer, débattre sur les affaires et la gestion de la ville.
Quant aux personnes qui ont l’habitude de venir aux séances du Conseil Municipal, ils voient avec quelles difficultés ce monsieur a du mal à établir le dialogue avec madame le Maire pour défendre les positions de son groupe. Quand c’est à lui de prendre la parole, il attend, la tête basse, que la tempête passe dans la salle du conseil municipal. C’est bien des heures plus tard (et ce depuis 6 ans) quand le débat est terminé entre les élus, qu’il retrouve toute sa verve… sur les réseaux sociaux.
 
Un manque de dialogue, vous avez bien lu ? C’est curieux pour un homme qui fait la sourde oreille à la proposition de madame le Maire de faire un débat public devant la population.
 
Philippe Léonelli : Quant aux projets, alors que beaucoup d’autres choses du quotidien ne vont pas en ville (le vieux port, la promenade notamment), certains de ceux réalisés sont trop chers pour la cité (l’hôtel de ville par exemple). La course Générali Solo (200 000 €) n’a d’ailleurs pas déplacé les foules.
Monsieur Philippe Léonelli n’est pas crédible quand il s’agit de visions d’avenir. Citer ses projets, c’est critiquer comme à son habitude la municipalité, sans pour autant faire des propositions concrètes aux Cavalairois. Qu’il joue plutôt son rôle d’opposant et propose des idées.
Monsieur Léonelli regrette que l’hôtel de ville ait été rénové. C’est incohérent avec le discours qu’il tenait pendant la campagne électorale de 2008, où il écrivait dans son programme qu’il fallait rénover l’hôtel de ville.
Monsieur Philippe Léonelli n’est pas crédible non plus quand il joue au commissaire priseur. La somme investie pour la Generali Solo augmente à chacune de ses interventions. (200 000 € rien que ça ! Attention ça risque encore d’augmenter). En tant que Conseiller municipal, il sait précisément le montant de la manifestation et des retombées économiques pour la station. D’ores et déjà et avec les premiers chiffres que l’Office de Tourisme a communiqué, nous savons que le coût des retombées médiatiques sera équivalent ou supérieur aux 140 000 € des subventions municipales. Ce coût ne prend pas en compte les retombées indirectes (couverture télé et internet) en France, en Espagne – étape de Barcelone – et dans le reste de l’Europe.
 
Philippe Léonelli : La saison se resserre ; l’hiver, la cité est morte ; les retraités s’ennuient et les jeunes s’en vont.
Quand monsieur Philippe Léonelli ose écrire que la cité se meurt, c’est encore une preuve de son incompétence. Il confond une ville en faillite (Détroit par exemple) et Cavalaire sur Mer qui a l’essentiel de son activité économique d’avril à octobre.
 
Faut-il rappeler que Cavalaire sur Mer est une station balnéaire située sur la côte varoise ?
Faut-il rappeler que c’est pendant la période estivale (et non en hiver) que la France et l’Europe viennent passer leurs vacances au bord de mer depuis le début du XXème siècle ?
Faut-il rappeler qu’un ralentissement hivernal ne signifie pas dire qu’une ville se meurt ?
 
Oui, il y aura toujours à Cavalaire sur Mer et sur toutes les villes du bord de mer des magasins saisonniers qui ouvriront pour la saison et qui fermeront à la fin de celle-ci. Dès l’automne, un autre mode de vie se met en place, on commence déjà à préparer la saison suivante. La ville ne meurt pas, loin s’en faut, comme il l’affirme avec tellement de certitude.
 
Dans un monde frappé par la crise économique, c’est à la municipalité de tout faire pour que les estivants préfèrent notre ville à une autre. C’est à la municipalité de faire en sorte que la qualité du service public soit irréprochable (navettes, entretien, ramassage des déchets etc.) c’est aussi à la municipalité de faire en sorte que les animations soient de très grande qualité. Pourquoi ? Pour fidéliser les estivants qui préféreront l’an prochain revenir dans notre ville et consommer à Cavalaire.
 
De plus, avant d’affirmer que la ville se meurt, qu’il se rende du côté des écoles où la création d’une nouvelle classe est preuve d’un rajeunissement de la ville.
 
Qu’il se rende également dans le hall de l’Hôtel de Ville où est actuellement exposé ce qu’il appelait « l’Arlésienne », je veux dire le projet des Canissons, qui signe le retour de l’hôtellerie haut de gamme avec des services piscine, spa et balnéothérapie ouverts à tous. Oui, qu’il s’y rende et qu’il lise bien les panneaux, il y trouvera aussi, sur ces mêmes panneaux, les logements destinés aux travailleurs Cavalairois. Des dizaines de logements pour les Cavalairois dans un premier temps aux Canissons (et dans quelques semaines au quartier du Jas).
Ce type de lotissement est fait pour éviter que les personnes qui vivent et travaillent sur Cavalaire sur Mer n’aillent s’établir ailleurs, dans une autre ville hors du golfe, faute de pouvoir investir dans un logement.
 
Les demandes de logement comme d’ailleurs le maintien des classes aux écoles primaire et maternelle (et même la création d’une classe supplémentaire), le nombre de berceaux en crèche qui passe de 70 à 84 agréments, le fait que la démographie augmente régulièrement à Cavalaire sur Mer (nous venons pour la première fois de passer le cap des 7000 habitants), sont les signes d’une vitalité que les propos défaitistes et mensongers de monsieur Léonelli ne peuvent combattre.
 
Qu’il nous montre sur quoi il s’appuie pour affirmer que les retraités s’ennuient à Cavalaire alors que le nombre des activités proposées augmente d’année en année.
 
Enfin, il nous parle des jeunes qui s’en vont. (On ne sait pas trop qui, ni vers où ils vont. Ils s’en vont. C’est tout, à nous de nous faire une idée de ce qu’il a voulu dire) Doit-on comprendre qu’ils s’en vont à cause de la fermeture des établissements de nuit, mais ça, malheureusement pour lui, il ne peut pas dire que c’est de la faute de la municipalité.
 
Quant aux plus jeunes d’entre eux, ils peuvent profiter de nouveaux services que la ville a mis en place récemment, je pense ici à la création du centre ados en 2008 et des deux terrains multisports de plein air.
 
Pour conclure, je m’attendais à quelque chose de plus élevé, de mieux construit. J’ai été déçu de lire dans le quotidien local, une page entière où finalement je n’ai rien appris de nouveau : l’opposition reste campée sur ses positions, ment et dénigre systématiquement les initiatives de l’équipe en place.
 
Par contre, pas un mot sur l’affaire Socogim qui a été gagnée par la ville (2 500 000 euros d’économisés passés sous silence) alors que l’opposition n’avait que ce mot en bouche depuis des mois et nous prédisait une catastrophe sans précédent pour la ville. (mise sous tutelle, augmentation des impôts etc.)
 
Faute d’avoir vu les deniers des Cavalairois partir dans l’escarcelle des promoteurs,
Faute d’avoir pu critiquer la mairie sur le procès du Stade,
Philippe Léonelli nous a offert ce matin dans le journal son bilan de fin de saison et non sa vision d’avenir pour Cavalaire sur Mer.
 
 
 
Un Cavalairois qui s’intéresse à sa commune.