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Lundi 01 Décembre 2025
Article publié le 04/03/2014
Tous mobilisés derrière Annick Napoléon pour sauver le boulodrome
En tant que bouliste amateur et après avoir assisté à la présentation d’Annick Napoléon à la salle des fêtes et lu son programme, j’invite tous les boulistes, habitants et commerçants de la place Benjamin Gaillard, à prendre quelques minutes pour lire ces quelques lignes. 
 
Pour être bref, d’un côté nous avons Annick Napoléon qui défend une certaine qualité de vie que nous apprécions tous, nous les boulistes. Nous aurons bientôt grâce à elle les locaux de l’ancien poste de la police municipale pour installer nos casiers, utiliser les sanitaires, installer le bureau de l’association de pétanque, etc. Nous avons notre terrain de boules entretenu régulièrement et depuis la mort de quelques palmiers, nous avons des pins parasols plantés à proximité. D’ici quelques années ils nous procureront l’ombre que nous recherchons tous en été. 
C’est en quelques mots, ce que tout bouliste recherche dans chaque ville du Var et de Provence. C’est ce qu’un maire sensé apporte à ses administrés.
 
Or, depuis quelques jours, un autre candidat déclaré à l’élection a fait savoir que s’il était élu maire, le boulodrome serait sacrifié à un grand groupe pour devenir un parking souterrain.
Combien d’années et combiens de millions d’euros seront nécessaires pour faire ce parking souterrain si près de la mer ?
Comment nous faire croire qu’à la fin de ce chantier pharaonique, le boulodrome serait réinstallé au même lieu et avec le même confort ?
Comment nous faire croire qu’une fois les platanes centenaires arrachés, ils seront replantés sur une dalle en béton ?
 
Soyons sérieux, aucun maire ne se risquerait à anéantir le boulodrome de son village. C’est un des lieux les plus apprécié et des plus fréquenté à l’année.
Je ne sais pas pour vous, mais moi je serais le premier à sourire si un jour on m’annonçait que, par exemple, la place des Lices à St Tropez (attention, c’est une fiction) allait être pulvérisée à coups de bulldozers et les platanes tronçonnés pour y construire un parking souterrain. « Mais non, enfin, c’est dément ! Rentrez chez vous ! » Voilà ce que tout le monde répondrait. Et bien c’est pareil pour notre place des boules. C’est un des lieux qu’il ne me viendrait même pas à l’idée d’y toucher.
Et puis il y a de l’affectif sur ce terrain de boules, il y a de beaux arbres, des souvenirs, de mémorables engueulades pagnolesques. Pas sûr que les Cavalairois ne laissent partir leur terrain de boules sans broncher. On ne balaie pas d’un revers de la main les lieux symboliques d’un village et encore moins quand ceux-ci font partie du patrimoine communal. Dans la commune voisine de La Croix Valmer, le maire qui souhaitait faire une nouvelle mairie a dû y renoncer à causes de manifestations organisées contre lui.
 
Alors oui, bien sûr, on peut tout construire du moment que l’on y met les moyens, mais à quel prix ! Pour la petite histoire, le maire de Cogolin ne veut pas faire de parking souterrain à cause de son coût. Jacques Sénéquier, candidat à la mairie de Cogolin a fait valoir récemment dans un article paru sur le Var Matin des difficultés de construction et de gestion d’un parking souterrain en centre-ville. Ses réflexions sont particulièrement pertinentes et sont tout à fait valables pour Cavalaire.  A lire et à méditer.
 
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De tels travaux impacteront douloureusement les commerçants et les habitants. Cosigner cette absurdité c’est avoir des années de travaux sous vos fenêtres, devant vos commerces, un gouffre géant, des routes éventrées, des coupures d’eau et d’électricités, des allers-retours incessants de camions, de la poussière à n’en plus finir et puis après la boue, des tonnes de boues à charrier due à la mer sous nos pieds, à quelques mètres sous la surface.
 
C’est aussi bloquer pendant longtemps les routes qui mènent à la poste et à la mairie. C’est également la fuite des touristes et la perte des clients habitués dans les commerces et c’est enfin la perte des boulistes que l’on envoie gentiment paître en plein soleil sur le parking du stade (pour le temps des travaux paraît-il, alors ne comptez sur aucun aménagement digne de ce nom), là où il n’y a ni commerces, ni bars, ni sanitaires. « Allez au diable ! » On ne saurait mieux dire.
 
Que vous soyez bouliste ou non, commerçant ou habitant. Prenez le temps d’imprimer ce tract et de le distribuez-le autour de vous, à vos amis, à vos voisins pour sauver notre boulodrome.

 
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