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Lundi 01 Décembre 2025
Article publié le 27/04/2014
Des allégations qui ne peuvent rester sans réponse !

Suite au Conseil municipal du 27.04.14 et aux allégations, contrevérités, mensonges, voire calomnies proférés à mon encontre par le nouveau Maire de Cavalaire, je me dois de vous transmettre ci-dessous les réponses appropriées  que je vous remercie de bien vouloir publier dans vos colonnes.

Tout d’abord sur mon absence

Une réunion du groupe des élus régionaux « Notre Région doit changer » était prévue le jeudi 24 afin de préparer l’Assemblée Plénière du 25. Cette séance était prévue initialement le 18 avril et la date de sa tenue a été modifiée il y a quelques semaines par le Président Vauzelle. Ces deux obligations étaient notées à mon agenda depuis fort longtemps et ne pouvaient être ignorées. Le Conseil Municipal aurait pu se tenir les 23, 28, 29 ou 30 avril date limite pour le vote du budget. J’aurais ainsi pu y assister, ce que je souhaitais d’ailleurs.

Sur l’état des finances de notre commune et le financement de la dette « Pardigon »

Depuis le jugement de 1993 notre commune connaissait un premier montant des pénalités qu’elle devra payer, elle se trouvait donc dans l’obligation conformément à la règlementation en vigueur de provisionner des sommes à hauteur du risque estimé. Ce qui n’a jamais été fait, bien que je l’ai demandé au cours du mandat 2001-2008 à chaque vote du budget.

J’ai fait provisionner par mon Conseil municipal 800 000€ au cours de ce dernier mandat et demandé en juin 2013 à l’Etat de nous accorder un étalement de charges qui nous aurait permis de rembourser ces 3 millions € en 5 ans à hauteur de 600 000€ par an.

Un accord a été donné la semaine dernière par les ministères concernés, qui ont suivi les avis de Monsieur le Sous Préfet et de Monsieur le Directeur de la Direction de Finances Publiques du Var, qui ont considéré que l’état des finances de la commune de Cavalaire et  son endettement lui permettaient tout à fait d’obtenir le prêt nécessaire à ce règlement étalé. Propos que Monsieur le Directeur avait tenu lors d’une réunion de travail au mois de juin dernier en Sous préfecture en présence de Monsieur le Sous Préfet  et de Monsieur le Maire de La Croix-Valmer, considérant la bonne gestion de la commune et son endettement tout à fait acceptable.

Je rappelle que la Marianne d’or a été décernée à Cavalaire sur mer également pour sa gestion financière.

Cet étalement de charges aurait demandé une augmentation des impôts d’en moyenne 2% par an sur 5 ans.

J’avais d’ailleurs proposé, lors de la campagne électorale, aux cavalairois une augmentation des impôts locaux se situant entre 3.5 et 5% afin de financer cette dette et le programme, qu’avec mon équipe, nous proposions.

La ville de Cavalaire sur mer a été bien gérée.

Mon Conseil et moi-même pouvons être fiers de ce que nous avons fait au cours de ces 6 années pour notre commune.

Nous avons réalisé 24 000 000€ d’investissements,  financés à 50% sur nos fonds propres, sans augmentation des impôts locaux pendant 6 ans, malgré une perte de recettes de 6 000 000 € due à la crise qui a sévit dès 2009.

Malgré cela notre endettement n’a progressé que de 2 millions €. Si nous n’avions subi ces pertes de recettes nous aurions alors désendetté la commune de 4 millions €.

Et bien sur, sur le budget de fonctionnement, toujours sans aucune augmentation de nos impôts et avec ces mêmes pertes de recettes nous avons mis en place une multitude de services nouveaux, d’actions, de manifestations nouvelles pour l’ensemble des cavalairois.

Il est évident qu’une augmentation des taxes locales était nécessaire, mais certainement pas dans les proportions ou elle a été votée.

Sur la non attribution du  lot de plage N°6

La procédure a été menée d’une manière tout à fait régulière et jusqu’à son terme.

Conformément à la demande unanime de la commission de DSP, dont faisait partie Monsieur Leonelli, j’ai reçu les deux candidats mis en concurrence, en présence de deux fonctionnaires de notre collectivité.

Suite au dépôt de leurs nouvelles propositions, un rapport a été établi et transmis au DGAS et aux chefs de services concernés.

Il fait ressortir un candidat qui se détache de l’autre dans ses propositions,  c’est ce rapport que j’aurai transmis au Conseil Municipal pour attribution du lot.

Cela aurait pu se faire dès le 14 avril, la saison n’était absolument pas perdue, ni pour le délégataire, qui ne pourra travailler sur ce lot de plage et offrir à nos touristes les prestations attendues sur une plage « privée », ni pour le personnel, 11 emplois étaient envisagés,  ni enfin pour la ville qui perd en l’occurrence 30 000€ de recettes directes, et un certain nombre d’ euro supplémentaires en retombées indirectes.

 Je rappelle qu’en 2008 alors nouvellement élue, j’avais repris la procédure exactement au même stade et le Conseil municipal avait pu attribuer les lots de plages dans leur totalité fin avril. Un seul mois de travail avait alors été perdu.

Si j’avais eu la même attitude que le Maire actuel, aucun lot n’aurait été attribué ! IMPENSABLE ! Et INACCEPTABLE pour une station de tourisme balnéaire !

Enfin et pour conclure, je ferais 2 remarques.

Messieurs Léonelli, Corna, et Lindeboom ont siégé très régulièrement, assidûment , dans le Conseil municipal que je présidais. Ils ont ainsi eu en leur possession tous les documents, tous les chiffres, toutes les informations nécessaires à la bonne information des Conseillers municipaux. Je suis stupéfaite qu’ils disent découvrir aujourd’hui les chiffres des finances communales.

Mais  qu’ont-ils fait pendant tout ce temps ?

Quant aux « sales affaires » que j’aurais laissées, je viens de vous démontrer, preuves à l’appui, qu’aussi bien pour la dette « Pardigon » que pour l’attribution du lot N°6 que ces dossiers sont en ordre et qu’ils étaient prêts à être « bouclés » de la meilleure manière pour Cavalaire sur mer.

Monsieur Léonelli en a décidé autrement. Pour quelles raisons ? Je l’ignore, mais lui le sait et peut-être que nous le découvrirons tous au cours des mois à venir.

Je suis élue de notre belle ville depuis 1995. Bientôt 20 ans à son service.

J’ai appris que la vie politique était une école d’humilité et de patience.

Annick NAPOLEON