









Chères amies, Chers amis,
Nous vous faisons parvenir notre Lettre du mois de juin. Dans celle-ci, nous vous faisons part de notre point de vue sur les dernières actualités de notre commune et tout particulièrement celles concernant : l'urbanisme, le développement économique et touristique, les finances et la démocratie locale.
Dans cette lettre, nous évoquons également le parti pris et la bienveillance du quotidien local envers la municipalité actuelle qu'il confirme, une fois de plus, dans son édition du samedi 27 juin 2015. En effet, dans son article portant sur le conseil municipal du 25 juin 2015 dans lequel il rend compte essentiellement de deux délibérations : les Comptes Administratifs 2014 et la Répartition de la contribution du Fonds National de Péréquation. Il a fait le choix soit d'omettre soit de restituer incorrectement la teneur des échanges entre la majorité et notre groupe.
Dans son article, il se permet d'utiliser l'expression familière : « l'opposition n'a pas pipé mot » pour évoquer notre attitude lors de la délibération sur les Comptes Administratifs 2014. C'est à la limite de l'irrespect et cela s'avère de plus être inexact.
En effet, après la lecture de cette délibération par l'adjoint aux finances, notre groupe a demandé la parole et a déclaré ne pas vouloir s'étendre sur le choix retenu par la municipalité actuelle pour régler la dette Pardigon. Nous avons rappelé simplement que nous nous étions déjà exprimés sur le sujet et que la commune avait l'autorisation d'étaler sa dette contrairement aux affirmations du Maire.
Mais surtout, nous avons profité de cette délibération pour effectuer une mise au point sur la capacité de désendettement de la ville de Cavalaire que nous aurions laissée fin 2013 (NB : ce ratio permet de déterminer le nombre d’années (théoriques) nécessaires pour rembourser intégralement le capital de la dette).
Le Maire ayant affirmé tout au long de l'année 2014 que nous avions laissé à fin 2013 une capacité de désendettement de 191 années. Or, dans un tableau présenté par l'adjoint aux finances, il était indiqué que ce ratio était de 10,5 années à fin 2013 et qu'il s'élevait à 12,5 années à fin 2014. Cela confirmait que ce ratio de 191 années était absurde et considérablement éloigné de la réalité. Par la même occasion, nous avons fait constater qu'il avait augmenté depuis l'arrivée de la nouvelle équipe municipale aux manettes de la commune.
Après cette mise au point, « la majorité n'a pas pipé mot ». En effet, il lui était impossible de déclarer que les ratios, qu'il venait de communiquer, étaient incorrects. Voyant le Maire et l'adjoint aux finances sans réponse, le chef de service des finances de la ville de Cavalaire a pris l'initiative de venir à leur rescousse et s'est autorisé à prendre la parole pour expliquer l'origine de ces 191 années. Mais, il a tout de même convenu que l'on pouvait faire dire n'importe quoi aux chiffres, ce que nous avons acquiescé.
Quant à la délibération sur la Répartition de la contribution du Fonds National de Péréquation, dans l'article il est mentionné : « l'opposition, qui a fait remarquer par la voix de Jean-Michel Guillaud que Cavalaire, contribuait déjà financièrement au fonctionnement de la communauté de commune, et que donc cette répartition équivalait à payer deux fois ». Cela s'avère encore une fois inexact. Concernant cette délibération, l'opposition a déclaré qu'étant donné la forte augmentation depuis trois ans du budget prévisionnel de la communauté de communes, cette dernière aurait dû s'acquitter d'une part beaucoup plus importante de l'augmentation de ce Fonds National de Péréquation et ne pas la laisser à la charge des communes.
En réalité, c'est lors de la délibération sur la mise à disposition à la commune de Cavalaire de services appartenant à la communauté de communes que nous avons tenu ces propos : « faire payer deux fois par la commune ». En effet, lorsque des services appartenant à la communauté de commune sont mis à la disposition de la commune de Cavalaire, nous devons rembourser la communauté de communes pour leur intervention alors que ces services fonctionnent déjà grâce à nos impôts.
Partagez largement ce message et cette lettre avec votre entourage et vos amis afin qu’ils en prennent connaissance.
Nous vous remercions de la confiance et de la fidélité que vous nous témoignez chaque jour.
Vous savez pouvoir compter sur notre dévouement à la défense des intérêts de notre commune et des Cavalairois, et non des intérêts particuliers, comme nous l’avons toujours fait et continuons de le faire.
Nos sincères amitiés.