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Lundi 01 Décembre 2025
Article publié le 05/09/2015
OLLIOULES / LES REPUBLICAINS : Des ateliers pour l’Avenir de la Région centrés sur l’économie, l’emploi et les transports

OLLIOULES / Dans le cadre des futures éléctions régionales de Provence-Alpes-Côte d’Azur, LES REPUBLICAINS organisent des ateliers dans les principales villes de la région.

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Christian ESTROSI et Philippe VITEL, tête de liste LES REPUBLICAINS du Var et député du Var, étaient ce samedi 29 août, à Ollioules afin de participer à la deuxième réunion plénière des Ateliers pour la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

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Christian ESTROSI à son arrivée à OLLIOULES.

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Christian Estrosi a lancé le 15 juin dernier à Aix-en-Provence les Ateliers pour l’Avenir de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. La première réunion avait eu lieu à La Ciotat (Bouches-du-Rhône) le 4 juillet dernier.
Ces Ateliers ont pour objectif de mettre en commun les contributions de chacun et de permettre une discussion collective afin de construire un projet commun. Troisième région la plus peuplée de France, la dynamique de Provence-Alpes-Côte d’Azur contribue au développement économique de la France puisque plus de 7 % de la richesse nationale est produite en région.

A Ollioules, ils étaient auprès de Michel SAPPIN et Bernard DEFLESSELLES, chargés de coordonner le projet, et de 125 experts issus des 6 départements de la Région, réunis pour échanger autour de 6 ateliers sur les thèmes suivants.

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De 9h45 à 12h30 :
   » Politiques en faveur de la jeunesse, lycées, sport, citoyenneté
   » Vieillissement de la population, offre de soins et structures médicales
   » Image de la Région, culture, environnement, tourisme
Clôture de la matinée par Christian Estrosi

De 14h15 à 17h : Ouverture des Ateliers par Christian Estrosi
   » Développement économique, aides aux entreprises, agriculture, recherche
   » Aides à l’emploi, formation et insertion
   » Politiques de transport routier et ferroviaire, ports et aéroports

C’est Philippe VITEL, député du Var et tête de liste LES REPUBLICAINS pour le Var, qui a accueilli ces ateliers en présence de Christian ESTROSI, député-maire de Nice et tête de liste LES REPUBLICAINS pour la région et de Robert BENEVENTI, maire d’Ollioules. On a noté également la présence d’Annick NAPOLEON, ancien maire de CAVALAIRE et conseillère régionale, et au titre des forces économiques, Jean-Pierre GHIRIBELLI, président de l’UMIH VAR et PACA.

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Robert BENEVENTI, Philippe VITEL, Bernard DEFLESSELLES, Michel SAPPIN.

Le bilan des ateliers par Philippe VITEL, député du Var :

« Je suis très satisfait par la qualité des échanges que nous avons eu et par le nombre de personnes présentes à ces ateliers. Cette méthode de consultation permet de faire réfléchir  les citoyens qui nous apportent leurs propositions pour constituer notre futur programme de gestion de la région.

Désormais, il nous reste à faire la synthèse, ce qui sera fait début octobre 2015. Quand nous la présenterons, chaque citoyen pourra encore donner son avis et contribuer à amender notre projet.

A ce jour, nous comptons plus de 150 experts qui planchent pour le programme et nous avons collecté plus de 400 contributions qui ont été mises en ligne. Toutes ces contributions sont marquées par une très grande qualité.

Personnellement, Philippe VITEL souhaite  » mettre un focus sur les transports dans la région PACA, certaines routes étant indignes d’une région qui compte plus de 5 millions d’habitants. Il évoque notamment, au titre des grandes priorités du futur mandat,  la réalisation d’un axe routier MANOSQUE – TOULON, le contournement de l’agglomération de TOULON par une transversale LE BEAUSSET – CUERS, qui permettrait le développement du plateau de SIGNES où 100 hectares restent à commercialiser. Il évoque, également, le développement du transport maritime dans la rade de TOULON, qui accueille déjà plus de 2 millions de passagers par an et la mise aux normes des routes du littoral qui ne sont pas en adéquation avec le développement économique et de population, notamment sur l’axe TOULON – LE LAVANDOU « .

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Jean-Pierre GHIRIBELLI, président de l’UMIH VAR et PACA.

La contribution de Jean-Pierre Ghiribelli, président de l »UMIH Var et PACA.

« J’ai surtout participé à un atlier transversal  dont tous les sujets traités avaient un rapport direct avec le tourisme. Tous les sujets abordés étaient complémentaires au tourisme. Sur le volet jeunesse et vieillesse, j’avais des choses à dire mais , hélàs, je n’ai pas participé à ces deux ateliers. C’est dommage, car je pense qu’à l’avenir, il va falloir faire cohabiter de plus en plus de structures qui accueillent des personnes âgées avec un tourisme qui provoque de l’animation…et du bruit ! C’est un peu la quadrature du cercle !  Au niveau environnemental, les gens du pays sont parfois dans des situations inconfortables, et il faudra bien trouver des solutions à ces difficultés. Quant à l’économie touristique, les autorités gouvernementales se gargarisent des 5 millions de nuitées supplémentaires qu’aurait gagné la région ! Mais franchement, en tant qu’acteur économique du tourisme, on estome que ces visiteurs supplémentaires ont trop spuvent profité à des organismes comme ceux qui promouvoit l’échange de maison. C’est une forme de concurrence déloyale. En tout cas, cet afflux de touristes n’a pas forcément profité à notre région. Il va falloir avoir avoir une réflexion sur cet afflux de clientèle qui durera ou ne durera pas. Cela dépendra de l’attitude et de la situation des pays du sud de la Méditerranée. C’est l’occasion pour nous de réfléchir à une autre forme d’accueil, des structures pour les recevoir. Sur le volet apprentissage, j’ai défendu l’idée qu’il faut que les formations soient en adéquation avec les besoins des entreprises. En revanche, je n’ai pas eu le temps de parler de la simplification des normes. Je pense aussi qu’il faut aussi encourager l’innovation et avoir une démarche cohérente pour la filière du tourisme. Aujourd’hui, les acteurs écomiques du tourisme travaillent chacun dans leur coin et font ce qu’ils peuvent du mieux qu’ils le peuvent ! En fait, il faut faire de la région, une destination d’excellence, sans avoir pour autant la tête dans les étoiles ! En PACA, il n’y a pas que le luxe, il en faut pour tous les goûts ! Il faut fédérer les organismes en charge de la promotion du tourisme et mettre en place des campagnes nationales de publicité comme le font déjà d’autres régions françaises (…).

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La contribution d’Annick NAPOLEON, Conseillère Régionale Provence Alpes Côte d’Azur, Conseillère municipale et Maire Honoraire de Cavalaire sur Mer.

Notre Région en quelques chiffres : 4,9 millions d’habitants dont 93 % d’urbains, 31 400 km2 : 60% de zone de montagne et 900 km de littoral, 6 départements, 963 communes, 1 Métropole et 1 en cours de constitution, 87 intercommunalités, 14 pays, 4 parcs naturels nationaux : PORT CROS, LES CALANQUES, LE MERCANTOUR, LES ECRINS.  6 Parcs naturels régionaux :  des Alpilles, de Camargue,  du Luberon, du Verdon, des Préalpes d’Azur, du Queyras et 3 en devenir : Ventoux, Baronnies provençales, Sainte-Baume. 12 Réserves naturelles nationales, 6 Réserves naturelles régionales réparties sur l’ensemble du territoire (rural, montagne, littoral), un Géo parc labellisé UNESCO en préfiguration (Massif des Maures)

Le Tourisme dans notre Région en quelques chiffres

2ème Région touristique française après la Région Ile de France. 3ème destination estivale pour la saison 2015 pour les Français qui la reconnaissent pour la richesse de ses paysages, son littoral et les possibilité qu’elle offre pour les promenades ou randonnées dans la nature selon un sondage BVA-Doméo-Presse régionale (cf Var Matin du 27.06.15)
11% du PIB régional. 14 milliards d’euros de retombées de l’économie touristique. 25 000 entreprises et 7,5% de l’emploi total régional. 148 000 emplois directement liés au tourisme. 200 000 emplois impactés par son activité. 21,7 millions de nuitées

Le Tourisme c’est quoi ?
1
Le touriste n’est pas qu’un vacancier. L’Organisation Mondiale du Tourisme en donne cette définition : C’est une personne qui passe plus de 24 h hors de son environnement naturel et pour quelques raisons que ce soit.
Vacances, loisirs, sports, affaires, évènements culturels, sportifs, familiaux, etc…
Le tourisme intérieur (tourisme domestique) tient une place importante dans ce secteur d’activité et doit être pris largement en compte.
2 – A l’inverse de l’opinion largement répandue, le tourisme est un ensemble d’activités qui intéressent directement ou indirectement une foule de métiers :
hébergements et restaurations divers, tous types de transports, culture, équipements de loisirs et sportif, etc…
Et qui impactent sur bien d’autre secteurs d’activités : agriculture, aménagement du territoire, environnement terrestre et maritime, adduction d’eau, traitements des eaux usées et des déchets, sécurité, santé, etc….
3 – Le tourisme est fortement créateur de richesses, d’emplois. Il favorise le développement, l’aménagement du territoire et la répartition de ces richesses sur l’ensemble de ce territoire.
Il crée une image identitaire valorisante à la fois pour le territoire concerné et ses habitants, mais également pour le touriste qui le fréquente à titre personnel mais aussi public et entrepreneurial.
Le tourisme est également porteur d’humanité, de valeurs humaines par ses échanges et les rapports qu’il instaure entre les populations locales et celles qui les visitent. Il permet la découverte de l’autre.
On peut aussi constater à quel point l’industrie touristique peut constituer un des piliers fondamentaux du développement futur de notre Région sur la base de ses richesses.
Or la concurrence internationale est de plus en plus vive, des pays récepteurs faisant de grands efforts pour développer leur industrie touristique et donc nous concurrencer de plus en plus fortement.

Une volonté politique forte doit s’exprimer au Conseil Régional pour créer l’indispensable élan de développement de notre tourisme régional.
En fait, de nombreuses enquêtes et rapports montrent que La France, depuis ces 15 dernières années, ne cesse de perdre des parts de marché dans le monde mais aussi plus grave vis-à-vis de l’Europe.
Notre Région, du fait de l’absence de volonté et de mise en œuvre d’une politique touristique forte, a vu depuis ses 18 dernières années, à l’instar de la France, la grande majorité des chiffres relatifs à son industrie touristique, se dégrader.
Les pays européens du bassin méditerranéen, à contrario, voient leurs parts de marchés progresser fortement (Portugal, Espagne, Italie, Croatie, etc…)
Notre Région et les 6 départements qui la composent possèdent des atouts nombreux et remarquables, nous l’avons vu, pour permettre à cette industrie
touristique de se développer durablement dans les 10 années qui viennent.

Mes propositions
1 – Gouvernance et organisation du territoire
La Présidence du Conseil Régional Provence Alpes Côte d’Azur devrait afficher une prise en considération hautement élevée de l’importance que revêt le tourisme sous toutes ses facettes et sur l’ensemble du territoire régional comme facteur de
développement économique de notre Région. Le tourisme doit en devenir l’un des piliers.
2 – La loi NOTRe qui sera probablement et définitivement votée en début d’Automne prochain prescrira vraisemblablement que les Régions seront chef de file dans le domaine du Tourisme.
Il faudra veiller à ce que l’élaboration du Schéma Régional de Développement Touristique (SRDT) soit conçue en coordination étroite avec les représentants de chacun des départements.
Cette concertation devra aussi inclure bien évidemment les représentations professionnelles, les Chambres Consulaires et les Universités Régionales.
En effet, si la Région aura en charge la conception et la coordination de cette politique touristique, il serait pertinent que les départements en soient les maîtres d’œuvres en relation avec les EPCI et les communes tout naturellement.
Pour ces différentes raisons le développement du tourisme devrait être placé sous l’autorité directe du Président et de son cabinet , s’appuyant sur des Comités Régionaux du Tourisme (CRT) réformés, afin de les rendre plus efficient et que nous
nous donnions les réels moyens de mise en œuvre de la politique que nous souhaitons en matière de Tourisme.
En particulier l’élaboration de Plans d’Actions Promotionnelles et Commerciales (PAPC) durant l’année N-2 (2015 pour 2017) qui pourraient et devraient s’adapter de manière réactive en fonction de l’évolution du marché.
Pour cela il est d’importance capitale de pouvoir disposer de chiffres et de statistiques d’une année sur l’autre (voire du mois le mois comme en Espagne).
Alors qu’aujourd’hui en 2015 nous n’avons connaissance que des données de 2013 voire 2011 pour certaines.

3 – La relation Etat-Région est fondamentale.
C’est à l’Etat de définir la politique nationale du Tourisme. Dans ce cadre, La Région au travers de son Schéma devra poser le cadre et fixer les orientations de sa politique en fonction de ses particularités.
C’est dire l’importance que revêt la relation Etat/Région, notamment dans le cadre des futurs contrats de Projet ou de Plan Etat-Région :
• Moyens financiers,
• Inscription de projets d’aménagements et de développement durable,
• Intégration à des programmes européens, etc…

Les spécificités géographiques du Territoire régional
Nous avons vu en présentation de ce territoire régional ses diversités et spécificités qui sont ses atouts majeurs en matière de Tourisme.
Les grandes métropoles Marseille – Aix, Nice, l’agglomération de Toulon Provence Méditerranée ont mis en œuvre, chacune sur leur territoire, des politiques de développement économique, culturel, universitaire, portuaire, aéroportuaire, ferroviaire, et sont de plus en plus attractives notamment grâce à l’évènementiel national et international qu’elles programment tout au long de l’année.
Les autres secteurs de notre Région qu’ils soient de montagne, du littoral ou rural participent également à l’attrait indéniable de cette grande région touristique et sont, non seulement complémentaires, mais indispensables à ce développement que nous voulons dynamiser.
On doit évoquer les différents types de tourisme qu’il faut valoriser et promouvoir : Rural avec l’œnologie et la gastronomie, nos parcs et réserves naturelles, nos chemins de randonnées pédestres, mais aussi équestres, ou à vélo…
Littoral avec la plaisance, et la grande plaisance, le balnéaire, tous les sports nautiques, la découverte du milieu marin, les croisiéristes…
De montagne avec évidemment les sports d’hiver, mais aussi une fréquentation estivale certes en baisse ces dernières années, mais qui pourrait être boostée sans trop de difficultés.
Nous possédons l’offre, et elle est de haute qualité. Nous avons donc toutes les raisons d’être la 2ème Région touristique de France.
Nous devons le rester et nous devons donner aux habitants de ce territoire les retombées économiques et d’emploi que pourraient générer cette industrie touristique.
Or, les chiffres du chômage sont en hausse constante, y compris à l’orée de la saison touristique, les derniers chiffres du mois de mai 2015 sont mauvais dans tous nos départements.

Problématiques particulières à prendre en compte
Un des problèmes récurrents de notre tourisme régional est la trop forte saisonnalité, comparé au tourisme d’Ile de France par exemple.
il faut arriver à faire que notre offre touristique se développe sur des marchés qui ne dépendent pas forcément des périodes de vacances scolaires et arrêter de pratiquer l’économie de cueillette.
Beaucoup de publics, nordique, asiatique, russe, de l’Hémisphère Sud, mais aussi les seniors (ne pas négliger la Silver économie) peuvent se déplacer tout au long de l’année et la diversité de nos climats, de montagne, ruraux ou littoraux nous permet d’offrir un éventail de destinations tout au long de l’année.
Les transports ferroviaires doivent être valorisés que ce soit les TER ou la ligne LGV Marseille-Nice.
Le réseau routier doit être conforté et dans certains secteurs hyper fréquentés (Golfe de Saint- Tropez par exemple) des mesures de désenclavement doivent être prises.
La desserte aéroportuaire doit être développée (aéroport de Toulon Hyères) et confortée dans son statut (aéroport de NICE).
Le transport maritime de desserte rapide doit être développé sur plusieurs liaisons littorales notamment entre l’aéroport de Nice à destination des grandes aires touristiques qu’il dessert : St Raphael, Golfe de Saint Tropez, et les grandes destinations touristiques Monaco, Antibes et Cannes.
Il est indispensable de donner à notre région une couverture numérique àhaut débit sur l’ensemble de son territoire. Trop de secteurs notamment ruraux et de montagne ne sont, encore aujourd’hui, soit pas couvert soit très mal desservi. Or, nous savons que 83 % des vacanciers visitent leur destination et finalisent leurs séjours sur le net.
Il nous faut impérativement développer ces nouveaux outils du tourisme devenus incontournables que sont l’e-tourisme et le m-tourisme et permettre un accès numérique efficient à l’ensemble de notre territoire régional.
? Encore trop de nos territoires ruraux ou de montagne ne peuvent offrir une bonne capacité d’hébergement. Une réflexion doit être engagée entre tous les acteurs et décideurs de l’aménagement du territoire afin de permettre que cet hébergement puisse connaitre dans les 10 années à venir un développement de son offre qui soit satisfaisant.
Bien évidement la qualité environnementale de cette Région, son patrimoine culturel et agronomique, ses paysages littoraux, ruraux et de montagne doivent être valorisés de manière réellement durable afin de préserver ce qui en fait la richesse et l’émerveillement des touristes qui nous visitent.
Nous possédons un très important arsenal de protection environnementale que sont les nombreux Parcs et réserves de Provence Alpes Côte d’Azur, c’est à nous d’être vigilants et de faire que ce trésor environnemental, cette « Tour Eiffel » régionale soit valorisée correctement et respectueusement afin qu’elle continue d’offrir aux habitants de la Provence Alpes Côte d’Azur cette qualité de vie qui nous est tant enviée par les touristes qui viennent nous visiter.
Pour conclure je voudrais évoquer le nom de notre Région Provence Alpes Côte d’Azur. Tout est dit et tout est imagé. Alors mon vœu pour cette prochaine mandature régionale :
Que l’acronyme hideux et totalement non significatif PACA disparaisse définitivement. Personne au monde ne connait cette destination ! Alors que la Provence, les Alpes et la Côte d’Azur… Le monde entier veut y séjourner.
Cela aussi participe à l’image de notre Région.


Sources
• INSEE
• REGION PROVENCE ALPES COTE D’AZUR
• CESER
• ATOUT FRANCE
• AVENIR FRANCE TOURISME
• OMT

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En préambule, Philippe VITEL a restitué l’enjeu de ces ateliers décentralisés, un travail porté par des acteurs de la vie civile et politique de la région, qui au fil des semaines et des mois, accumulent un catalogue impressionnant de bonnes idées, une vraie richesse créative et imaginative, qui au fil des jours tend à compter beaucoup de finesse dans les propositions avancées.

Ce travail tout azimut permettra, à terme, à Christian ESTROSI et à son équipe de campagne de ne retenir que le meilleur, à partir d’une synthèse régionale, qui constituera le socle du projet LES REPUBLICAINS, porté par le maire de Nice, en vue des prochaines élections régionales.

Car, pour Bernard DEFLESSELLES, LES REPUBLIAINS ne sont pas tendres avec le bilan de la mandature socialiste. Ils savent que la région PACA sera confrontée à une énorme problématique financière, faisant peser des contraintes importantes sur le projet régional et au-delà sur la gestion de la région.

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Deux chiffres permettent de comprendre le carcan financier dans lequel la future nouvelle majorité pourrait se retrouver : Le Budget de la région se monte à 2,105 MILLIARDS d’EUROS tandis que la dette a été multipliée par 6 par les socialistes en 18 ans de gestion. Chaque année, la région consacre 205 MILLIONS d’EUROS à rembourser sa dette, ce qui signifie, finalement, que la région n’a plus de capacité financière. C’est donc une énorme contrainte au vu de la jeunesse de l’institution.

Autre exemple : la PACA dispose de la carte grise automobile la plus chère de France !

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Avec le resserrement des dotations organisé par François HOLLANDE et son Gouvernement, à terme, c’est près de 4 MILLIARDS d’EUROS (3, 9ME) que la région va perdre en dotations budgétaires.

Comme selon LES REPUBLICAINS, le socialistes ont dés maintenant 2017 dans le viseur, ils vont relâcher la pression sur la fonction publique, leur autorisant des hausses de salaires voire de recrutement en hausse.

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Patrick PONS (à gauche), impliqué dans le mouvement associatif toulonnais écoute l’intervention de Christian ESTROSI.

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Avec Laurent FALAIZE (deuxième à droite), chef d’entreprise varois.

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En présence de Yannick CHEVENARD (à droite), maire adjoint de la ville de TOULON.

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Pour mémoire, il faut savoir que la Région compte 6 000 salariés (2 000 administratifs et 4 000 dans les lycées).

Michel SAPPIN, ancien préfet de PACA, a rappelé les contraintes financières qui pèsent sur la région. Des contraintes qui limitent les marges de manoeuvres de ce projet qui doit être malgré tout novateur et des dégager des idées fortes.

« C’est notre objectif, c’est notre feuille de route » !

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Alors, bien sûr, même s’il faut tenir compte de ces contraintes, il a appelé les participants à se lacher. « Nous sommes dans le domaine du rêve, des nouvelles idées. Aujourd’hui, nous avons collecté 110 contributions dont beaucoup sont très politiques. Nous sommes dans la phase de synthèse car le retour de ces ateliers dès le 15 septembre, permettra de constuire le futur projet régional défendu par Christian ESTROSI et Philippe VITEL ».

Les participants devaient se fixer des objectifs de travail durant leur période d’échanges (environ 1 heure 45 par atelier), en tablant au final sur une quinzaine d’idées fortes. Avec pour mission d’affiner les choses, de regarder les manques et voir comment les participants pourraient, à leur niveau, améliorer les choses.

Ce travail de réflexion sera donc présenté le 15 septembre et Christian ESTROSI aura la lourde tâche de valider ou non les propositions émises. Mais, après 18 ans de gestion socialiste calamiteuse, il faut faire bouger les choses.

Texte et Photos Gilles CARVOYEUR (avec André GOFFIN)


Source de l'article: www.presseagence.fr