Dans notre communication pour le prochain magazine municipal, dont la distribution est prévue courant juillet, nous y évoquons, entre autres, la nouvelle cabane qui est récemment apparue sur notre promenade de la mer.

Celle-ci viendra, malheureusement, gâcher un peu plus notre magnifique baie, d’autant plus qu’elle ne respecte pas les conditions d’utilisation des avancées définies et fixées par le Maire. En effet, ces constructions doivent posséder une ouverture sur les faces avant et arrière, et sur un des deux côtés. Ces ouvertures doivent être réalisées sur toute la longueur du panneau ; ce qui n’est manifestement pas le cas de cette nouvelle cabane. Nous pouvons donc constater que le Maire est incapable de faire appliquer et respecter ses propres règles.

Dans cette nouvelle cabane, une restauration rapide de type « fish and chips » doit normalement être proposée. Nous plaignons déjà les riverains (le plagiste et les résidents), les baigneurs et les promeneurs qui vont devoir supporter les odeurs de fritures que dégagera inévitablement ce genre de cuisine.

CAVALAIRE DECLINE !

Ce n’est pas l’Hôtel de Ville qui s’effondre, mais l’attractivité de notre commune.

La saison arrive et une nouvelle cabane avec. A Cavalaire, ce ne sont plus les hirondelles qui annoncent le printemps mais les cabanes sur la promenade de la mer.

Cette nouvelle cabane est à la mode anglaise. Pourquoi pas ? Sa cheminée qui évoque un transatlantique laisse penser qu’au lieu d’une belle croisière, les riverains subiront les odeurs de fritures tôt le matin et tard le soir. Les immeubles de standing, pieds dans le sable et vue mer imprenable, profiteront en plus des vapeurs d’essence et vrombissements d’engins divers qui désormais fréquenteront la plage du centre-ville. Pour compléter le tableau, ils profiteront toujours plusieurs fois par semaine en journée et en soirée du déballage du marché installé face à la mer.

Face à la mer, face à la magnifique baie de Cavalaire si réputée, qui attire depuis des siècles les visiteurs de tous horizons qui ont fait sa richesse, voilà ce que nous devons subir nous aussi qui aimons tant nous promener face à la mer.

Cavalaire est galvaudée, tirée vers le bas, et décline. Lorsque sont combinés : baisse de qualité de vie, pertes de valeurs immobilières et hausse considérables et injustifiées d’impôts, ce cocktail détonnant fait exploser en quelques mois tout ce qui a été construit durant des décennies par celles et ceux, acteurs économiques, élus successifs, cavalairois, dont le travail a fait prospérer notre station balnéaire.

Cette saison qui s’annonce morose ne sera pas soutenue comme il se devrait par la politique touristique et évènementielle voulue par le Maire.

Texte remis le 5 juin 2016.

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