









Discours des voeux 2011
Chères Cavalairoises, chers Cavalairois,
Merci à tous de votre présence. Merci d’avoir bien voulu répondre à mon invitation et à celle de l'entier conseil municipal pour cette cérémonie des vœux à la population. En 2010, les deux grands chantiers du mandat ont été lancés. L’Hôtel de Ville et le projet du terrain des Canissons. Ils vous ont été présentés dans le détail lors du deuxième Forum d’Automne. Vous avez pu mieux juger et mieux vous rendre compte de leur contenu et des enjeux qu’ils représentent. D’eux, dépendent largement la question du Service Public, du logement, mais aussi de l’économie et du tourisme à Cavalaire. Et je veux en dire un mot.
D’abord, l’Hôtel de Ville. En 2010, la salle des mariages et du conseil municipal ne permettait pas d’accueillir les Cavalairoises et Cavalairois dans des conditions minimales de confort et de modernité. C’était anormal, mais il fallait s’en satisfaire. En 2012, cela sera enfin possible. Jusqu’en 2010, la configuration des locaux de l’ancienne Mairie empêchait les personnes handicapées ou à mobilité réduite de se rendre dans les étages, comme par exemple au service des associations ou à l’urbanisme. En 2015, cela sera complètement illégal. Dès 2012, à Cavalaire nous serons conformes à la loi.
En 2010, il y a encore quelques jours, nous avions un bâtiment public désuet, complètement inadapté pour une administration moderne. En mai 2012, nous en aurons fini avec un bâtiment des années 70. Les Cavalairois auront un Hôtel de Ville digne de ce nom et du nouveau millénaire dans lequel nous sommes entrés. Pour le projet des Canissons, il en va de même.
Je pose une question directe aussi directe que possible : Que peut-il manquer fondamentalement aux Cavalairois, à toutes celles et ceux qui vivent et qui travaillent ici ? A question directe, réponse directe aussi, et je ne crois pas qu’il puisse y avoir quelqu’un qui ne soit pas de mon avis et de celui du Conseil Municipal : d’abord le logement. Ensuite l’emploi, c'est-à-dire ici l’économie par le tourisme. Enfin, je viens de l’évoquer avec l’Hôtel de Ville : une plus grande qualité du cadre de vie et du service public.
Chacune de ces priorités se retrouve dans le projet des Canissons. D’abord, l’offre de logements est garantie avec plus de cent vingt logements disponibles, soit en accession libre, soit en locatif ou en accession aidée. Nos jeunes actifs n’ont plus les moyens de vivre là où ils sont nés. Mais c’est aussi le cas de jeunes parents de la classe moyenne et de tous ceux qui pour payer des loyers moins chers, font des kilomètres en voiture pour rejoindre Cavalaire. C’est inacceptable. C’est pour cela que nous avions lancé le lotissement communal des Collières et c’est pour les mêmes raisons que nous nous engageons dans le programme d’habitat aidé aux Canissons. Ensuite, avec l’ensemble hôtelier et de balnéothérapie que nous proposons, il y a dans le projet, les outils utiles et efficaces pour donner une nouvelle dynamique à notre Tourisme, surtout hors saison.
Enfin, et pour évoquer la qualité du service dû aux Cavalairois c’est par les équipements sportifs, les espaces aménagés dévolus aux associations, et surtout la piscine qu’il sera satisfait.
Sans attendre la fin de ce long chantier qui s’achèvera après 2014, après l’acquisition amiable ou forcée des terrains, nous procédons dès cette année à la reprise des revêtements et à la sécurisation des rues des Mannes, des Canissons et Georges Clémenceau. Juste pour vous en faire une idée, quelques chiffres : 2 millions d’euros de travaux qui comprennent 2 km de voies et de trottoirs refaits, la création de 9 plateaux traversant, l’enfouissement des réseaux et de l’éclairage. Ces travaux étaient attendus depuis très longtemps. Oui, je le sais, pendant quelques mois, ils causeront quelques embarras, et j’en suis désolée. Mais pour tous ceux qui utilisent ces rues, ces travaux étaient indispensables. Ils apporteront la sécurité aux piétons, aux enfants et à tous ceux qui l’été, rejoignent à pied les campings.
Les inconvénients d’une déviation de quelques centaines de mètres ne sont rien, par rapport aux avantages que tout un quartier en retirera. Ce chantier a commencé en décembre 2010. Il s’achèvera au premier semestre 2011.
Je suis très heureuse que notre adjoint aux travaux et tous les conseillers municipaux de la commission des travaux, et les services techniques aient pu permettre que ce grand chantier voit le jour.
Avant de reprendre le cours de mon propos, je souhaiterai évoquer la décision du Tribunal Administratif de Nice d’annuler le P.L.U de Cavalaire de 2005. Je veux vous faire part de notre position pour que tout soit parfaitement clair. Le P.L.U existant, approuvé en 2005 par l’ancienne municipalité, a été annulé par le tribunal administratif pour deux raisons. Une condition de forme n’avait pas été remplie. L’avis de la commission des Sites n’a pas été joint au dossier d’enquête publique. C’est une erreur administrative qui a été commise, et le tribunal l’a sanctionnée.
Ensuite, la zone artisanale de Pardigon inscrite à ce P.L.U, a été jugée illégale, car située en espace remarquable. Cet endroit est compris dans un périmètre dit remarquable, mais déjà largement, très largement urbanisé. Il n’appartient pas au conservatoire du littoral, mais est situé au cœur d’une zone qui comprend déjà les ateliers municipaux, la station d’épuration, la déchetterie et un camping. De plus, ce terrain est actuellement occupé par des dizaines de caravanes en stationnement hivernal, c’est donc déjà une activité commerciale qui s’exerce à cet endroit. Il nous semble normal que ce terrain de 15 000 m2 puisse être dévolu à l’accueil d’activités artisanales. Je vous rappelle que de très nombreuses entreprises se trouvent aujourd’hui confinées dans des zones résidentielles, ce qui gêne considérablement à la fois ces entreprises, et bien sûr les résidents. J’ajoute, pour que chacun soit bien au fait de ce dossier, que l’emplacement réservé pour les Canissons est validé par le Tribunal. C’est en soi une bonne nouvelle. L’annulation du P.L.U n’entraînera qu’un contre temps à l’instruction de ce dossier. Nous profiterons du temps ouvert devant nous pour approfondir nos études d’aménagements. Comme vous le savez, nous avons engagé depuis 2009, une révision générale du P.L.U. Fort heureusement, celle-ci va nous permettre de gagner du temps. Le cabinet AUDE vient de me rendre son diagnostic et une procédure de révision du POS de 1998 sera lancée au conseil municipal du 28 janvier prochain. Je pense que dès juin 2012 nous pourrons avoir à Cavalaire un nouveau P.L.U opposable. Enfin, je précise que tous les permis de construire à venir seront instruits sur la base du P.O.S de 1999. Voilà l’essentiel de ce qui a été lancé en 2010.
Comme je viens de le dire, ces dossiers ont été présentés dans le détail au Forum d’Automne. Ces forums sont des moments privilégiés d’échanges. Ils sont des réunions publiques améliorées, où nous tentons d’aller au fond des choses. Ils se tiennent deux fois dans l’année, à l’automne et au printemps. Le 9 novembre dernier plus de 400 d’entre vous y assistaient. Ce niveau de participation pour une commune de 6786 habitants m’incite à penser que ces réunions sont le bon moyen d’être à votre contact, de vous informer, mais aussi – plus important encore de vous entendre. J’insiste un instant, sur cette indispensable écoute, car je crois que c’est fondamental. L’information et la concertation accompagnent notre action. Tous les trimestres, vous recevez un magazine municipal. Le futur numéro sort la semaine prochaine. Vous le recevrez dans votre boite aux lettres. Il contiendra un compte-rendu et des photos de cette cérémonie des vœux. Je vous invite à le lire pour retrouver toute l’actualité cavalairoise.
Cette communication se concrétise aussi de multiples autres façons : au travers des divers guides du tourisme, de la culture ou des loisirs que nous sortons une à deux fois par an. Au travers aussi, de notre site Internet, qui a été lancé en septembre dernier et qui a été entièrement repensé. Je vous informe d’ailleurs que le site vient de recevoir le label internet du 3ème plus beau site internet de France, dans la catégorie des communes de 5 à 10 000 habitants. Je vous invite à le visiter et à nous laisser vos commentaires et vos remarques. Service, qualité de vie, grands dossiers ou plus petites réalisations ont donc ponctué tout notre travail durant cette année 2010.
Je ne serai pas aussi complète qu’il le faudrait, si j’oubliais deux ou trois autres réalisations qui ont marqué l’année écoulée. D’abord le plan FISAC, le plan d’aide au commerce de proximité. Ce plan est ambitieux. Il permet des financements conjoints Etat-Commune. Il vient d’être lancé et associe la Ville et l’Etat d’un côté, mais également la Chambre de Commerce et celle des Métiers. L’Office de Tourisme et bien entendu l’ACAPIC, notre association des commerçants, sont membres du comité de pilotage de cet important outil créé pour soutenir l’économie locale. Il sera mis en œuvre en 3 phases de 2011 à 2013 pour un montant total de 1 million 100 000 euros. Cela faisait bien longtemps qu’il aurait dû être lancé à Cavalaire. Systématiquement annoncé puis reporté depuis des années, nous avons pu l’engager au mois de décembre dernier. Sur le plan FISAC lui-même, qui ne comprend pas moins de 20 actions et priorités, je veux simplement en citer une. Elle touchera dès 2011 votre quotidien tout en favorisant le commerce local. L’allée des Bains entre la rue Pierre et Marie Curie et la rue du port, ainsi que les abords du gymnase entre le square Léon Marius André et la même rue
Pierre et Marie Curie seront complètement réaménagés. En fait, c’est tout le cheminement piéton entre le parking du centre ville et la rue du Port qui sera rénové et rendu attractif. Ce que nous recherchons par là, c’est d’ouvrir et de faciliter de nouveaux flux piétons entre le haut et le bas du centre-ville. Ces travaux comprendront le terrassement des surfaces, la pose de nouveaux éclairages publics et de mobilier urbain. Des aménagements paysagers seront réalisés tout le long de ces voies piétonnes. Le FISAC contient ce type de mesures, un peu originales, un peu innovantes, qui permettront de trouver de nouveaux financements pour investir sur le moyen et long terme en faveur de notre commerce local.
Il faut aussi évoquer d’autres chantiers attendus depuis longtemps et réalisés en 2010.
D’abord les écoles et la crèche. Là, les travaux que nous avons fait en 2010 n’étaient pas attendus depuis une année ou deux, mais je crois depuis au moins une décennie. Je veux parler de la climatisation de la salle multi-accueil de la crèche, de 6 classes à l’école élémentaire, mais aussi du dortoir de l’école maternelle. Ce sont en tout 8 salles qui ont été ainsi climatisées. Ces travaux se poursuivront encore cette année et toutes les classes seront équipées de climatisation en 2011.
Cependant, améliorer les conditions de travail de nos enfants sans leur fournir les meilleurs outils pédagogiques n’a pas de sens. C’est pour cette raison que nous avons lancé un programme de remise à neuf de l’ensemble du parc informatique. Nous avons donc installé 14 ordinateurs neufs dans les 14 classes, et la bibliothèque s’est également vue dotée d’un nouvel ordinateur. Le numérique dans les écoles avance à Cavalaire. C’est une forme de modernité et progrès que nous soutenons et que nous défendons. J’ajoute ici qu’après nos travaux d’agrandissement de la cantine, la capacité d’accueil en cantine maternelle a été augmentée. D’ailleurs, depuis le lundi 3 janvier, nous n’avons plus aucun enfant en liste d’attente. L’éducation et l’entretien de nos écoles sont donc une de nos grandes priorités. J’aurai souvent l’occasion de vous le rappeler.
S’assurer d’un niveau d’entretien satisfaisant de nos écoles est le strict minimum, mais dès aujourd’hui, nous devons anticiper et avoir de nouveaux projets. Dans quelques jours, nous nous déplacerons avec l’adjointe chargée des affaires scolaires, avec le conseiller municipal délégué à l’informatique et la directrice de l’école primaire, pour visiter dans le Var des écoles pilotes en termes d’informatisation des outils pédagogiques. Je souhaite, comme nous nous y étions engagés, que d’ici
2014 chaque élève de CM2 ait en propre un ordinateur portable. Mais nous travaillons également sur d’autres dossiers. Il faut savoir que depuis peu, l’éducation nationale développe des enseignements à partir de tableaux tactiles ou plus techniquement « TIB » pour « tableau blanc interactif ». Je souhaite que nous puissions les installer au plus tôt, en fonction des besoins précis des professeurs des écoles. Voilà nos pistes de travail : Aider l’enfant en lui offrant les meilleurs outils pédagogiques et accompagner sa scolarité dans un cadre moderne et adapté. Quels que soient les moyens et le niveau de revenus de leurs parents, tous les enfants de Cavalaire rentreront donc en 6ème en ayant une pratique de l’outil informatique. L’égalité de chances à donner à nos enfants se trouve là. Autre chantier réalisé en 2011, la capitainerie du port public. Elle sera entièrement rénovée. Nous étendrons la surface utile de ses locaux, et une fois de plus, nous en faciliterons l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite. Un autre dossier à évoquer, celui de la numérotation et de la dénomination de certaines rues et voies publiques. La Poste comme à Fréjus et comme dans de nombreuses autres communes du Var, nous oblige à modifier un grand nombre de nos adresses.
Vous le savez, nous souffrons depuis longtemps sur la commune de problème de distribution postale. Des dizaines de rues et des centaines d’adresses sont concernées qui non seulement ne portent pas de nom, mais de plus ne sont pas numérotées. L’été, lorsque la Poste recourt à des saisonniers pour la distribution, le nombre de plis non livrés devient intolérable. Pour des raisons de sécurité, d’efficacité et de rapidité d’intervention de la Gendarmerie, des Pompiers ou des ambulances, il faut passer à la numérotation métrique des adresses. Ce principe de numérotation métrique est utilisé par tous les GPS des services de sécurité. Je vous rappelle que nous avons aussi créé un jardin public entre l’avenue des Alliés et le parking du centre-ville.
J’en profite ici pour faire une parenthèse. Certains y verront une mise au point sur un autre sujet et ils n’auront pas tort. Ce jardin public n’est pas qu’un jardin public. Il est aussi un symbole. Le symbole de la manière dont mon équipe et moi-même entendons considérer et défendre Cavalaire. Nous n’avons presque plus de grands espaces publics en centre-ville. Au coeur de Cavalaire, il nous reste quelques emplacements encore inoccupés. Il y a notamment la place Jean Moulin et le parking de l’ancien stade. Faut-il construire et toujours construire plus, sur les derniers espaces publics en centre ville ?
Doit-on dilapider les espaces vides de toute construction ou pire, encore naturels, pour y bâtir des immeubles de 4 étages ? Je le dis comme je le pense : Non. Ne comptez pas sur moi, ne comptez pas sur mon équipe pour sur-densifier notre commune. Il faut tout faire pour conserver une qualité de vie, tout faire pour que demeurent quelques grands espaces de respiration et de détente, tout faire pour que nous ayons en coeur de ville, des perspectives agréables, des zones naturelles et végétales à emprunter avec plaisir à pied ou en vélo. Je sais, le droit de l’urbanisme ne permet pas de refuser tous les permis de construire de bâtiments de quatre étages qui se présentent au service de l’urbanisme. Mais, dès qu’il s’agira d’un site privé remarquable ou dès qu’il s’agira d’un espace communal, vous pouvez compter sur moi pour le respecter.
Il en va du jardin public que nous avons créé. Il en va du parking du centre ville. Il en va surtout de la place Jean Moulin où entre salle des fêtes et complexe sportif qui fait déjà 17 mètres de haut, soit un bâtiment de 5 étages, certains voulaient construire un nouveau bâtiment administratif de 4 étages… de 4 étages sur pilotis. La « bétonite » frappe encore, et pour certains, il faudrait créer en plus, un mini quartier de la Défense autour du stade. J’en arrête là. Il y a des idées qui sont aussi peu fondées que réfléchies.
J’en reviens à ce jardin public. Il participe directement à la logique de cheminement piéton entre l’avenue des Alliés et la rue du Port que j’évoquais tout à l’heure. Hiver comme été, il est un barreau de liaison piétonne utile entre les rues commerçantes et le parking du centre-ville, entre la rue du Port et l’hôtel de Ville provisoire, et bientôt La Poste qui vous le savez, va également rejoindre ce parking d’ici quelques semaines.
Ce jardin a été baptisé en septembre dernier, square Marius Léon ANDRE, du nom de celui qui a été Maire de Cavalaire de 1933 à 1936. Puisque nous en sommes aux inaugurations, c’est celle du nouveau « Centre ados », rue du Port qui est une structure nouvelle, entièrement dédiée à nos jeunes. Nos jeunes ne seront pas oubliés non plus en 2011, puisque nous construirons une aire de jeux de plein air, du type « city stade ». Elle sera implantée immédiatement à la droite de l’entrée du parking du centre ville et permettra à notre jeunesse de pratiquer librement les sports collectifs de plein air.
Sur bien d’autres types de sujets, vous avez pu lire sur le Magazine Municipal ou sur le Var Matin ce que nous avons réalisé durant ces 12 mois écoulés. En 2010, Cavalaire s’est vu décerner sa 3ème Fleur pour la qualité de son fleurissement et son cadre de vie. En décembre 2010, Cavalaire s’est vu décerner le 3ème prix national du plus beau site internet des villes de 5 à 10 000 habitants. En 2010, Cavalaire a adhéré à la charte Pelagos de protection des grands cétacés en Méditerranée. A Cavalaire, en 2010, la navette des plages est passée de 43 000 passagers en 2009 à 64 000 passagers. C’est autant de gagné pour notre environnement. Ce n’est pas tout, 2010 a vu Cavalaire organiser son premier Festival de Jazz et y ouvrir pour la première fois un espace archéologique qui a reçu pas moins de 6 500 visiteurs, pendant ses deux premiers mois d’ouverture au public, en juillet et août.Cavalaire, enfin, a aussi accueilli en 2010 son premier championnat du Monde de Karaté, sa première patinoire de Glace, inaugurée le 8 décembre par Philippe Candeloro en personne. Voilà, et on doit y ajouter quelques autres engagements tenus, et pas des moindres, comme la non-augmentation des impôts locaux pour 2011. Je précise et je rappelle ici que ce sera donc le 4ème budget consécutif sans augmentation votée pour Cavalaire.
Je veux évoquer encore la création de la commission communale d’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite. En 2011, nous lancerons les premiers travaux programmés dans le plan communal d’accessibilité. Ils sont en cours de définition. Là encore, malgré les obligations de la loi de 2005, peu de choses avaient été faites. Une anecdote. Depuis des années, rond-point Saint-Exupéry, à quelques mètres de la Maison de la Mer et de l’avenue Lyautey et des Alliés, sur un trottoir de 80 centimètres de large, nous avions un candélabre au milieu du passage qui interdisait purement et simplement à une poussette pour bébé ou à un fauteuil-handicapé de passer. Nous l’avons fait enlever. Ce sont ces petits détails, si importants, pour la vie quotidienne de nos concitoyens frappés de handicaps, qui ont été recensés et qui seront réalisés, pour une première partie d’entre eux, en 2011.
Restent aussi la sécurité et la solidarité que je veux évoquer en quelques mots. En 2011, nous lançons la première phase de la télé protection. Il s’agira dans les tous prochains mois de l’enfouissement des réseaux qui permettront demain de couvrir le centre-ville d’un maillage de caméras pour mieux protéger et prévenir toutes ces incivilités, tous ces actes de malveillance et ces délits qui gênent considérablement nos concitoyens et qui portent tort à l’image de notre ville. Certes, la délinquance à Cavalaire n’est pas celle de villes de taille comparable à la nôtre - loin s’en faut - mais gouverner c’est prévoir. Et je crois qu’il fallait nous doter au plus tôt de ce type d’équipements.
Pour la solidarité et l’aide à nos aînés, j’ai eu lors du repas de fin d’année l’occasion de faire le bilan de notre action. Il est bon mais il peut être encore amélioré. Je crois comme en matière scolaire et comme pour la jeunesse, qu’il nous faut ici aussi, rechercher et imaginer de nouvelles pistes et de nouvelles solutions. J’ai eu l’occasion de parler avec les professionnels de Santé de Cavalaire. Nous n’échappons pas au 5ème risque qu’évoquait récemment le Président de la République. La dépendance sera un de nos grands chantiers. Je pense notamment à la maladie d’Alzheimer. Il faudrait, avec l’Agence Régionale de Santé, que nous trouvions des solutions souples et adaptées pour l’accueil en journée de ces populations.
Mon équipe et le CCAS vont s’engager à ma demande dans une phase de réflexion et de recueil de données sur ces questions pour mieux agir, pour justement imaginer de nouvelles solutions. Je crois – je crois vraiment - que tous secteurs d’activité confondu, tourisme, économie, solidarité, sécurité, service et cadre de vie, nous avons quelques raisons d’être satisfaits.
A tout cela, certains répondent : « Peut mieux faire ! » ou « Oui mais, on aurait dû…». « Oui, oui, bien sûr on aurait dû… », Mais ceux qui disent cela devraient rajouter « Ha ! Mais oui ! Évidemment, si on avait su ! ». Entre parler et faire, il y a un monde. Et bien souvent une proposition d’apparence originale ne résiste pas aux contraintes techniques, juridiques et de bon sens dès que l’on creuse un tant soit peu la question. Alors, à moins de s’obstiner à vouloir fermer les yeux, il est quand même difficile de ne pas admettre que tous ces travaux et toutes ces initiatives tirent Cavalaire vers le haut et l’amènent sur la bonne voie. 2010 aura donc été une année très importante, une année charnière : lancement des grands chantiers et poursuite d’opérations de confort ou d’amélioration du cadre de vie. 2010 aura été à la hauteur de nos ambitions.
Je tiens ici à remercier à la fois les élus, mais aussi tous les services et associations municipales - le Comité Officiel des Fêtes, l’Office Municipal de la Culture, l’Office de Tourisme - qui se sont impliqués totalement, sans compter ni leur temps, ni leur énergie. 2010 aura été généreuse. Elle nous a apporté son lot de travail et son lot de satisfactions. Et comme toute chose n’arrive jamais seule, elle nous a apporté de la réussite…
Des réussites collectives, et aussi pour ma part, plus personnelles, je dois le dire. Depuis juin dernier, je suis votre représentante à l’Assemblée Régionale. Une grande majorité de Cavalairois, d’élus et d’habitants des 12 communes du Golfe de Saint Tropez m’ont accordé leur soutien. Je les en remercie. Hubert Falco m’a fait l’honneur politique de figurer en bonne position sur sa liste. Cette liste a obtenu un siège de plus qu’en 2004, et j’ai l’honneur depuis juin de représenter notre Golfe, de vous représenter à la Région. Je m’efforcerai de faire valoir au mieux tous les intérêts de notre territoire, de notre population et des 12 communes du Golfe.
Mais 2010 a été aussi cruel pour Cavalaire et pour certains d’entre nous. Je veux évoquer les terribles coups de vent de mai et juin derniers qui ont réduit la largeur de nos plages et qui ont failli avoir des conséquences lourdes sur la saison touristique. Plagistes, services municipaux et élus ont immédiatement réagi. En quelques heures, tout a été mis en place. En quelques jours, les établissements ont pu être reconstruits et la saison a pu commencer sans grande difficulté.
Pour nous tous, il faut réaliser l’impact économique que pourraient avoir ces mini-marées, si elles venaient à se renouveler avec la même intensité. Si nous n’agissons pas, il y a quelques inquiétudes à avoir pour l’avenir. Le sable qui quitte nos plages se moque aussi des limites des territoires de nos communes. Et c’est bien avec nos communes voisines qu’on peut et qu’on doit imaginer et trouver des solutions.
En conseil municipal, dès juin dernier, j’ai proposé que nous nous rapprochions dans le cadre du SIVOM du Littoral des Maures, des communes de Ramatuelle, du Rayol et de la Croix Valmer, pour lancer une étude en vue de l’acquisition de systèmes de barges flottantes, aspirant les fonds sableux permettant de nourrir et réalimenter nos plages. Nous avons déjà engagé les premières études et estimatifs des coûts d’investissement et de fonctionnement. En 2011, il faudra que les élus s’engagent, décident d’investir et que nous procédions à l’acquisition du matériel. Une fois cela fait, nous pourrons dès 2012, être opérationnels.
Il faut rapprocher ces évènements malheureux de ceux qu’a connu la Dracénie. Là, il ne s’agit plus de pertes de recettes ou de saison touristique gâchée. Il s’agit de dizaines de morts, de familles endeuillées, à jamais marquées par le drame. Il s’agit de dizaines, et de dizaines de millions d’euros de dégâts et de pertes irrémédiables. Cavalaire s’est jointe à l’élan de générosité et de solidarité pour venir en aide à toute la Dracénie. Je veux avoir une pensée pour ces populations et pour toutes ces familles.
Pour 2011, enfin et indépendamment des actions que nous menons désormais annuellement et que nous reconduirons évidement en 2011, je veux signaler au moins deux dossiers d’importance. D’abord, celui de l’animation en cœur de saison. En 2010, comme vous le savez, nous avons tenté, durant l’été, de lancer sur l’esplanade Sainte-Estelle, quelques soirées musicales. Le succès a été au rendez-vous. Je pense à Manau qui a attiré 5000 personnes. Je pense au concert des équipages de la Flotte mais aussi aux avant-premières, du Festival de Jazz. La place sainte Estelle se prête parfaitement à la musique et je crois qu’il nous faut désormais installer définitivement nos grands concerts, l’été, à cet endroit là. C’est pour cette raison, que pour la prochaine saison, l’Office de Tourisme et la commune organiseront sur cette esplanade quatre grands concerts. Cock Robin, Michel Jonasz, Tina Arena sont d’ores et déjà programmés.
Voilà pour le festif. Reste l’administratif. Et le grand dossier administratif, cette année ce sera celui de l’intercommunalité. J’ajoute immédiatement : 2011 risque bien d’être « l’AN UN » de notre communauté de communes. Vous le savez - la presse en a fait état en novembre dernier - les 12 maires ont exprimé leur accord de principe pour que la communauté de communes du golfe de Saint-Tropez soit lancée. Même s’il s’agit là d’un pas décisif, d’un pas très important, beaucoup d’autres étapes formelles, administratives et politiques doivent être franchies. Parmi ces étapes à franchir il y a d’abord celle, entre maires, des décisions techniques et financières. Chaque maire attend actuellement pour se prononcer un état prospectif précis du budget de fonctionnement et d’investissement de la future intercommunalité. L’une des questions en débat est notamment celle du choix entre fiscalité propre ou additionnelle. Il s’agit aussi de mesurer l’impact financier de cette nouvelle structure sur nos finances locales.
Qu’on se rassure - j’entends déjà la rumeur -, je m’engage ce soir à ce que l’intégration de Cavalaire à la future intercommunalité se fasse à fiscalité constante. Il n’y aura pas d’augmentation d’impôt à Cavalaire pour cause d’intercommunalité. Il faudra alors informer la population. C’est nécessaire et indispensable. Nous le ferons aussi en vous interrogeant par questionnaire pour avoir votre sentiment et votre avis sur ce sujet. Nous le ferons aussi par le magazine ou par une lettre du Maire « spécial intercommunalité » qui vous donnera tous les éléments nécessaires : chiffres, enjeux, fonctionnement et compétences pour que vous soyez parfaitement au fait de ce qui se décide.
Je compte enfin réserver le forum d’automne prochain à l’intercommunalité. Voila, chers amis, une année d’action et de réalisations vient de s’achever. Une année de projets et d’actions débute.
Nous sommes entre les deux. Entre la satisfaction du devoir accompli et l’enthousiasme pour ce qu’il nous reste encore à faire. Les élus que nous sommes, ont donc des sentiments toujours en demi-teinte. A peine a-t-on accompli quelque chose, que le dossier suivant arrive, toujours plus urgent, toujours plus pressant.
C’est cela aussi que d’être au service de l’intérêt communal et de se placer à votre service. C’est une mission
constamment intéressante et prenante. Je vous l’ai dit à plusieurs reprises. Les principes qui guident notre action sont peu nombreux et ils sont simples. Ils tiennent en trois mots : le travail, l’information et la transparence.
Le TRAVAIL que nous avons réalisé est il encore à démontrer ?
2011 est l’année de mi-mandat et je saurai vous faire valoir précisément notre bilan 2008-2011.
L’INFORMATION, je crois qu’elle est constante, régulière, objective. J’ai parlé des forums. Je pourrai rajouter les rendez-vous du maire et d’autres réunions à thèmes comme celle organisée avec les riverains de l’Hôtel de Ville sur l’impact de ce chantier.
Et la TRANSPARENCE, dans l’action municipale et le choix des décisions. Tous les élus ici, présents derrière moi, prennent connaissance de tous les dossiers. Ils participent avant toute délibération, à toutes les commissions municipales et à toutes les réunions de travail où ils sont tous sans exception - élus de la majorité comme élus de l’opposition – représentés, conformément à la loi.
Je veux justement finir en m’adressant à vous, mes chers collègues. Vous tous, adjoints et conseillers municipaux qui m’accompagnez au jour le jour. Mesdames, messieurs, tous les élus qui sont face à vous ont tous le mérite de vous servir quotidiennement. Je souhaite ce soir vous encourager ici à poursuivre ce travail de qualité que vous accomplissez depuis 3 ans déjà. Il est positif. Il est concret. Il est utile. Il sert Cavalaire et il sert les Cavalairois.
Merci donc à mesdames et messieurs les adjoints, à tous les élus municipaux, pour leur investissement, pour leurs conseils et pour leur participation positive à nos débats. Le travail municipal, tel un concert ne se fait pas à une seule voix. L’écoute de tous, lors des Conseils des Adjoints, des Conseils de Majorité, et des Commissions Municipales, participe aussi à la qualité du travail mené.
Avant de prononcer ces traditionnels vœux, je voudrais d’abord avoir une pensée pour toutes celles et pour tous ceux qui nous ont quittés cette année. Sans eux la vie est moins belle, … sans eux, la vie doit pourtant continuer. Ce soir, j’adresserai tour à tour mes vœux, d’abord aux Cavalairois, puis à
Cavalaire, à notre département et à notre région, et enfin, modestement, j’allais dire patriotiquement à notre pays, la France.
D’abord à vous, chers cavalairois, que l’année 2011 s’ouvre avec ses plus belles promesses. « Tous les élus municipaux sont à votre service, au service de Cavalaire et je veux saluer la qualité de leur travail » Qu’elle vous apporte la santé qui conditionne tout. Le bonheur, de ce bonheur qui ne s’achète pas, fait d’amour, de tendresse, d’amitié et de joie.
Je souhaite à chacun d’entre vous la plus heureuse des années 2011, à titre personnel et professionnel, en famille, comme avec vos proches et avec tous ceux que vous aimez. Meilleurs vœux aussi à Cavalaire. J’insiste. Elle le mérite amplement. Pour le bonheur de vivre sainement au cœur d’une nature encore préservée. Parce qu’elle nous permet de vivre décemment, d’élever nos enfants et d’aider nos anciens. Meilleurs vœux à elle parce qu’elle est le lieu sur la terre que nous avons choisi pour vivre. Que ce lieu forme notre identité et forge nos valeurs. Sans elle, il n’est point d’histoire, point de présent, point d’avenir.
J’adresse mes vœux à notre département, l’un des plus beaux de France. Mon collègue Albert Vatinet, Maire de Bormes est là. Il est vice président du Conseil Général du Var, et je salue le département et son président Horace Lanfranchi, à travers lui.
Mes vœux aussi, à la Provence, notre belle Provence, notre Région Provence Alpes Côte d’Azur où je siège désormais. Meilleurs vœux enfin à la France et à tous nos compatriotes. Il faut que nous ayons aussi, de temps en temps, une pensée pour elle. Dans un monde qui ressemble parfois à un grand navire qui tangue, la France fait figure de port et d’abri. Dans les tempêtes que ce monde affronte, d’autres peuples, dans d’autres lieux, sur d’autres continents, peinent, souffrent et meurent. Pour eux, aussi, ayons une pensée...
A chacun d’entre vous, bonne année 2011 !
Et vive Cavalaire !
Discours du Maire à la population
Vendredi 7 janvier 2011